Crise familiale sur fond de guerre civile

Si le tome précédent du cycle avait pris le temps de montrer au lecteur comment la guerre se mettait en place, Tempête choisit de sortir de l'artillerie lourde et d'aller à la confrontation.

Troy Denning, j'avoue que je le boudais un peu depuis que j'avais arrêté la lecture du Secret des Killiks en cours de route y'a un paquet d'années. J'avais entamé ce livre avec une petite appréhension et finalement non. C'est passé comme une lettre à la poste.
(Il faut dire que reprendre l'univers après l'excellent boulot fait par Karen Traviss dans Descencances a du faciliter la tâche au bougre)

Dans ce roman, l'auteur nous ressort quelques-unes de ses vieilles intrigues :
- Leia qui ne voulait pas avoir d'enfant (Fantôme de Tatooine)
- le retour d'Alema Rar (présumée morte depuis la fin du cycle des Killiks)
- L'enfant cachée de Jacen

L'histoire est bardée de combat et Jacen continue de se transformer en salopard de la pire espèce. (Le point culminant à la fin du roman est génial à ce niveau là) Et cerise sur le gâteau, on voit Ben (le fils de Luke) s'engager sur le même chemin que Jacen.

Après... Même si j'ai lu le livre quasiment d'une traite, il reste les quelques défauts que j'ai toujours un peu reproché aux bouquins du père Denning (ou à une partie du cycle du Nouvel Ordre Jedi) :
Les combats sont assez brouillons : il n'est pas toujours facile de comprendre.
Le Consortium Hapes : supposé être une fédération de mondes avec une noblesse qui se divertit à coup de trahison et de luttes de pouvoir, c'est mentionné mais jamais développé. Ici, ce n'est qu'un prétexte pour mettre en danger Tenel Ka et faire péter une pile à Jacen. Dans le NOJ, c'était juste pour foutre Jaina au milieu d'une intrigue sentimentale capillotractée. C'est bien gentil de nous dire que c'est le bordel là dedans. Ca serait bien mieux de le développer et d'y donner de la consistance.