Dernier arrêt, tout le monde descend
Dernier arrêt, tout le monde descend.
Cette phrase résume pour moi ma manière d'aborder le cycle de fondation. Terre et fondation, cinquième tome de cette série si culte, est le dernier arrêt de la ligne de bus.
Bon nombre de personnes m'avaient prévenus : "la trilogie originelle n'est jamais égalé par les deux tomes suivants". Puis : "le 4 eme tome est le dernier véritablement intéressant, en plus il offre une fin réussie". Mais qu'importe, dans mon enthousiasme j'ai décidé de continuer à suivre Asimov pour le simple plaisir de continuer à naviguer dans cet univers que forme Le Cycle de Fondation.
Naviguer, c'est le cas de le dire, car ce dernier tome se concentrera sur la recherche de la terre et mettra en scène Trevize, Joie et Pelorat. Bien plus lents que les précédents livres, y compris le quatrième, cette aventure se plaira à essayer de développer les relations entre ces trois protagonistes. C'est bien là la source de la majorité des critiques étant donné qu'Asimov se débrouille bien mieux dans une science fiction aux allures de manuel d'histoire que dans un développement des personnages. Ajoutez à ça une certaine lenteurs, des passages inutiles et au final un certain manque de génie comparer aux précédents et vous aurez une aventure un tantinet en dessous des précédents tomes.
Mais vous savez quoi ? On s'en moque. Cela reste bien écrit et c'est un plaisir de continuer à explorer cet univers qui, en seulement 4 tomes, a réussi à m’envoûter. Le simple fait que le niveau soit en deçà des précédents ne devrait empêcher quiconque ayant apprécier les quatre premiers de lire cette conclusion. Conclusion qui, en elle même, est plutôt satisfaisante à mon goût.
En tout cas, ce fut un beau voyage pour moi que d'accompagner la Fondation dans son évolution au cours de cette série.