Toi que j’aimais tant, un classique, mais…

Mary Higgins Clark , que l’on ne doit plus présenter, sort son livre, Toi que j’aimais tant, en 2004, la même année que Le voleur de Noël qu’elle a écrit en collaboration avec sa fille, Carol Higgins Clark. Ce roman est digne de l’auteure bien qu’il soit sans prise de risque et sans réelle surprise. Cependant, une petite pointe d’originalité change le point vu du suspense.


L’histoire n’est pas celle d’un meurtre qu’il faut élucider. Il nous est raconté dès le début. Andréa est retrouvée morte par Ellie, sa soeur, et Rob, le meurtrier présumé, est envoyé en prison. C’est vingt-deux en plus tard que cela se passe. On se retrouve à la place d’Ellie qui ne supporte pas que le meurtrier de sa soeur puisse être blanchi. Elle abandonne alors son travail de journaliste d’investigation et sa vie à Atlanta pour retourner dans son petit village d’enfance afin de mener son combat contre Rob. Ce combat ne sera pas de tout repos puisque Rob vient d’une famille riche et influente. Ellie décide donc de mener son enquête qui semble perdue d’avance. Cependant, elle fera de macabres découvertes sur l'assassin de sa soeur. Ces révélations lui feront courir un grave danger. Mais malgré toutes les menaces, elle est bien décidée à discréditer Rob et à prouver la culpabilité de ce dernier par tous les moyens.


Malgré l’originalité qu’apporte ce recul de vingt-deux ans, l’histoire est banale. Un membre de la famille de la victime ne veut pas que le meurtrier puisse se repentir. Malgré tout, cela plaît et intrigue toujours autant, c’est bien pour ça que l’on lit ce genre de livre : pour savoir comment l’auteure va dérivée d’une trame si souvent vue et revue. Et elle y arrive avec brio, nous faisant douter par-ci par-là de point de vue de la narratrice, de la culpabilité du meurtrier et même du dénouement de toute l’affaire. L’écrivaine a déjà prouvé mainte fois qu’elle manie cette trame avec habilité et cette histoire ne fait pas exception. Le suspense monte en degré avec délice à chaque page que l’on tourne. On accélère donc la lecture impatient d'arriver à un moment de répit, mais sans s’en rendre compte on arrive à une fin peu recherchée, mais suffisante pour satisfaire notre appétit.


Bien que je sois mitigé à la fin de ma lecture, j’ai tout de même aimé l’histoire facile et rapide à lire. Ce livre n’est pas à lire absolument, mais s’il vous reste un moment de libre, un voyage en train à passer ou tout simplement un livre de chevet à remplacer, je vous conseille ce roman.

lolichousan
6
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le 12 mars 2018

Critique lue 738 fois

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