J’avais à la fois hâte et en même temps j’étais réticente de commencer le dernier roman de la saga Les yeux jaunes des crocodiles tellement je me suis attachée aux personnages et ces dernier-ère-s m’ont accompagné lors de mes vacances estivales. Je savais que ce serait le dernier été en leur compagnie.
Habituellement je les lis très vite même si certains ont eu des longueurs, ma lecture restait rapide voire dévorante. Pour celui-ci, j’ai mis du temps, parfois beaucoup. Je ne dirais pas que je n’ai pas apprécié mais je m’attendais à autre chose. J’ai l’impression que ce roman tourne autour d’Adrian et le développement de son personnage ne m’a pas convaincu, certains passages furent longs, sa relation avec Hortense n’est pas crédible. J’ai deviné de suite qui était la personne que Stella s’est mise en quête de retrouver. Je souligne qu’il y a eu des surprises et des événements inattendus. Joséphine est passée au troisième plan, cela est dommage. Shirley n’apparaît pas, c’est décevant. La vie captivante d’Hortense et de Zoé dynamisent le roman et ces passages m’ont paru rapide ! J’ai apprécié l’évolution de Tom, un préadolescent déterminé et courageux.
C’est avec nostalgie que je referme le roman, contente de ses rencontres qui pourraient être réelles. Bravo à l’écrivaine pour avoir fait durer ses personnages et pour cette belle plume fluide, tout en dénonçant les violences faites aux femmes et aux filles, « Pourquoi y a-t-il des femmes qui inspirent le respect et d’autres qui se laissent marcher sur les pieds ? Il aimerait bien savoir. Mila et Dakota, par exemple. Deux filles, le même âge, la même taille, l’une a peur tout le temps et doit se faire tabasser à la maison, l’autre dicte sa loi et se fiche du qu’en -dira-t-on. Encore une question qui restera sans réponse. » (p.108).
Merci à ma meilleure amie de m’avoir prêté tous les tomes pour agrémenter mes étés.