Fiche technique

Titre original : Tworki

Auteur :

Marek Bienczyk
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : 1999Langue d'origine : Polonais

Traducteur :

Nicolas Véron
Parution France : septembre 2006

Éditeur :

Denoël
ISBN : 9782207256305

Résumé : Jurek, un jeune rêveur passionné de poésie, s'installe à Tworki, un hôpital psychiatrique à quelques kilomètres de Varsovie où il vient d'être embauché. De lui, de son histoire, nous ne savons rien ou presque : tout juste partage-t-il avec nous son goût des lettres, tout juste apprenons-nous qu'il aime éperdument Sonia, une de ses collègues. Tout juste savons-nous que Sonia aime Olek, l'ami de Jurek, et que celui-ci se console auprès de Janka, elle aussi employée à l'asile. Ces jeunes gens se croisent, s'aiment, parlent d'amour et de littérature, partagent le quotidien des patients. Puis peu à peu l'opacité du texte laisse place au doute. Les indices se multiplient et le lecteur comprend page après page, sans que rien ne soit explicitement nommé, que le monde extérieur est en train de sombrer dans une folie bien plus noire que celle qui règne entre les murs de l'asile. C'est ce monde indicible, ce monde de crime et de perte que l'auteur laisse subtilement filtrer au travers de la narration, jusqu'à la fin tragique.Marek Bienczyk est né en 1956 : écrivain, auteur d'essais, traducteur de Kundera, de Barthes et de Cioran an polonais, il est l'un des auteurs les plus remarquées de sa génération. Tworki est son troisième roman, le second traduit en français.Extrait du livre :C'est aussi par des points d'exclamation que, pour Jurek sevré de bifteck, toute l'histoire avait commencé. «Appointements élevés !» proclamait pompeusement l'annonce. «Nourriture et logement fournis gratuitement ! !» était-il ajouté à la dernière ligne. Et celles du milieu visaient à recruter, pour les services administratifs d'un hôpital, un jeune homme pourvu de quelques références ainsi que d'une bonne connaissance de cette langue si prompte à se rendre indispensable, au monde entier parfois et à l'Europe toujours, j'ai nommé celle de Goethe.«App