Un bon moment de lecture

Un titre accrocheur qui pourrait aussi bien être : Un Noël avec Miss Georgiana Darcy, puisque c'est finalement la jeune sœur de notre ami qui est le sujet de cette charmante nouvelle.

Noël se prépare à Pemberley et va réunir toute la famille, quelques années après le dénouement d'Orgueil et Préjugés. Mr et Mrs Darcy et leurs filles sont de la partie, Mr et Mrs Bingley et leurs enfants, ainsi que l'insupportable Caroline, qui n'a pas fini de faire des siennes. Georgiana vient de se fiancer officiellement avec l'austère Mr Moresby ; or, Caroline, âgée de vingt-huit ans et toujours célibataire en dépit de ses manigances, n'a pas dit son dernier mot...

Non seulement c'est un plaisir de retrouver les personnages de Jane Austen dans un nouvel opus, mais le plaisir est doublé par celui d'assister à un Noël typique de l'ancien temps. J'ai découvert un certain nombre de traditions (la bûche, la véritable bûche qui est supposée brûler jusqu'à l'épiphanie), j'ai eu l'impression de déguster le pudding, d'accrocher les décorations avec les enfants, de sentir l'odeur du pin dont Elizabeth disperse des branches dans toutes les pièces…

Georgiana, qui est devenue une jeune femme raisonnable, sensible mais également méfiante à l'égard des hommes, nous offre en prime une visite guidée de Pemberley (bibliothèque, salle à manger d'apparat, appartements privés…).

Un excellent moment de lecture mais trop court (environ une heure), je l'avais terminé avec même de commencer le Marathon dimanche dernier ! En revanche il me donne bien envie de poursuivre mon aventure à travers les austeneries !

« Pour Georgiana, l'allumage de la bûche de Noël marquait le véritable commencement de cette fête. »

« Elizabeth prenait plaisir à entretenir la vieille tradition consistant à décorer la maison avec des branches de pin et de houx ainsi que des bouquets de gui cueillis dans le bois, dont elle ornait l'escalier et les différentes pièces. »

« Le passé peut revenir nous hanter, certes, et je suis d'avis qu'il est préférable de s'en affranchir. Ce n'est pas un lieu où nous pouvons exister, si bien que vivre dedans, même en pensée, peut s'avérer malsain. »