Dès les premières pages puis durant toute ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au film Le village des damnés (celui de de Wolf Rilla et daté de 1960, pas son remake par John Carpenter qui m'a beaucoup moins marqué). J'ai bien conscience qu'il y a beaucoup de différences et peu de similitudes mais je me demande si ce livre ne pourrait pas en être une adaptation très, très libre et empreinte de réalisme magique. C'est du moins l'impression que j'ai eu.


Contrairement au film qui, pour rappel, relate les aventures d'une bourgade dans laquelle sont nés, dans des conditions troublantes, une trentaine d'enfants étranges et maléfiques, le roman d'Andrés Barba ne m'a pas fait un grand effet. Malgré son décor visuel et immersif, ses scènes sont moins marquantes et les effets de suggestion ne parviennent jamais réellement à créer une ambiance inquiétante ou intrigante. Au contraire, il m'a laissé assez indifférent et face à un vague sentiment d'incompréhension. En effet, je n'ai jamais vraiment saisi où l'auteur voulait en venir ni même quel était son propos ou quels étaient les symboles disséminés dans l'intrigue. De plus - mais il n'y est pour rien, j'en ai bien conscience - ma lecture du roman a été parasitée par les images du film. Les descriptions des enfants sales, sauvages, étaient largement éclipsées derrière celles des enfants du film, calmes, aux cheveux blancs et au regard hypnotique. Ce sont eux que je voyais dès qu'ils entraient en scène. C'est vrai qu'ils étaient sacrément flippants ces petits gamins avec leurs yeux perçants et leur attitude glaçante…
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...

TmbM
3
Écrit par

Créée

le 11 nov. 2020

Critique lue 86 fois

TmbM

Écrit par

Critique lue 86 fois

D'autres avis sur Une République lumineuse

Une République lumineuse
TmbM
3

Critique de Une République lumineuse par TmbM

Dès les premières pages puis durant toute ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au film Le village des damnés (celui de de Wolf Rilla et daté de 1960, pas son remake par John Carpenter qui...

Par

le 11 nov. 2020

Du même critique

Les Furtifs
TmbM
2

Critique de Les Furtifs par TmbM

Laborieusement arrivé à un peu plus de la moitié de ce livre tant attendu, je cale. J'ai vaguement parcouru les quelques centaines de pages supplémentaires par acquis de conscience mais sans aucun...

Par

le 11 mai 2019

8 j'aime

5

Jours barbares
TmbM
9

Critique de Jours barbares par TmbM

Journaliste et écrivain, William Finnegan a également fait ses preuves comme surfeur. C'est d'ailleurs en tant que tel qu'il oriente ses mémoires. Le surf n'a jamais réellement fait partie de mes...

Par

le 14 avr. 2017

6 j'aime

Au printemps des monstres
TmbM
5

Critique de Au printemps des monstres par TmbM

Il ne lui faut pas moins de 750 pages bien tassées (et environ un million de parenthèses (l'auteur ne perd pas ses bonnes habitudes (et c'est (presque) devenu sa marque de fabrique))), pour réaliser...

Par

le 18 août 2021

5 j'aime

1