Director’s cut
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Dans Une enfance en enfer, Malay Phcar adopte un récit à la première personne. Nous suivons ainsi ces évènements à travers ses yeux. Tout d’abord raconté de manière simpliste comme un enfant pourrait le faire, la pensée du personnage évolue au fil des pages et du temps qui passe. Le style d’écriture est simple et épuré. Il révèle une certaine froideur comme si l’auteur opérait une autopsie sur ce passé. Les phrases sont courtes et concises. Elles ne confèrent pas d’émotion palpable. Pourtant on parvient tout de même à s’émouvoir face à cet enfer rempli d’une terreur sans borne. Elles révèlent toutes la dureté de ce régime et du chaos qu’il a répandu dans l’ensemble du Cambodge. Les sentiments multiples s’entrechoquent dans la psyché de Malay. Cet enfant devenu adulte au gré des circonstances, mais qui garde en lui une âme d’enfant, ce malgré l’horreur.
Une enfance en enfer est un récit qui se veut poignant. Un témoignage émouvant et prenant sur la machine à déshumaniser qu’était le Kampuchéa Démocratique. Les différents camps de travail, l’endoctrinement, les tortures, les exactions, la famine sont la résultante d’une folie peu commune dans laquelle ce gamin et sa famille sont plongés. On ne ressort pas indemne d’une telle lecture.
http://made-in-asie.blogspot.fr/2012/01/une-enfance-en-enfer-cambodge-17-avril.html
Créée
le 7 janv. 2014
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