Faire des enfants, bonne ou mauvaise idée ? Leur apprendre qu'ils ne peuvent pas tout avoir ou leur passer tout leurs caprices ? Ces questions sont à se poser en lisant ce roman épais (plus de 400 pages). Chacun a le droit à sa partie, que cela soit les nouveaux mariés, la femme puis le mari, les parents de l'un puis de l'autre, les policiers, bref on a droit au regard d'à peu près tout le monde mais alors... Que la première partie est ennuyante à mourir ! Je trouvais les personnages mous et horripilants, inutiles pour la plupart car aucun n'a de personnalité propre (ce qui est une remarque qui concerne tout le roman) si ce n'est 2 ou 3 personnages, et encore.
Bref, je me suis fait chier. Et pourtant, j'ai tenu bon, je me suis forcée à continuer et, surprise, cela a commencé à devenir intéressant à partir de la troisième partie (donc grosso modo 150 pages à lorgner le four en se demandant s'il ne serait pas temps de faire de ce livre une bonne petite tartiflette). Arrivée à la troisième partie, je me dis "allez, j'allais mettre 4 mais finalement il aura droit à un 5" mais c'était sans compter sur la suite et la fin du roman qui a effondré tout l'enthousiasme que j'avais réussi à rassembler. Bon bah, finalement, ça sera 4.
Je ne le recommande pas, en particulier la fin qui se finit dans une frustration incompréhensible. Est-ce que le livre s'inspire de faits réels ? Je l'espère car, sinon, cela signifierait que l'écrivaine a tenté, vainement, un effet de style qui est retombé comme un soufflet.
Ma seule satisfaction ? L'avoir fini.