Vaincre à Rome
7.1
Vaincre à Rome

livre de Sylvain Coher (2019)

Lire le marathon, sourire 165 pages, une foulée et des pages...Magnifique

« Du temps et de l’endurance, c’est le parti pris de ce livre ; lire comme on court ; d’une seule traite en ménageant son souffle. »


XVIIème Olympiades, Rome, 1960, 10 Septembre, 17h30, les 42,195 kilomètres, les 23°celcius et Philippidès défient les 69 marathoniens au départ ; Zatopek, Popov, Rahdi, Vorobyev, Magee, Torgersen, Bikila, les cadors de la discipline reine, ses athlètes sans poids ni épaisseur, n’ont d’yeux que pour la victoire et le record de 2h 15’ 16’’


Via ! È partito ! Prenez l’ouvrage et lisez d’une traite la course de Abébé Bikila! Assis dans votre fauteuil préféré ou allongé dans votre lit, ni trop vite ni trop lentement, en vous méfiant des pauses et des arrêts, éteignez la musique et suivez le rythme, cherchez votre second souffle, libérez les endorphines et courez…


Le livre saisit le coureur-lecteur ; la lecture s’accélère dès le 20ème kilomètres ; la foulée scande la lecture toujours plus vite, la douleur vient, part ; victoire.


"On est presque au milieu du parcours et c’est ici que croit la vitesse absolue ; c’est ici que la fleur se déploie sans effort et qu’elle se débarrasse de ce qu’il a contenait difficilement. De l’oxygène et du sang, voilà les seuls ingrédients important !"


Un livre pour tous les adeptes de l’effort, du sport, de la course, de l’endurance en général.


Comme Marathon, vous le lirez en 2h15 pour les plus rapides, 3h30 pour la plupart et 4h30 pour les goûteurs de mots.


Chronique sur mon site

pikkendorff
8
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le 3 mars 2020

Critique lue 65 fois

pikkendorff

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