Dans ce classique de la littérature américaine et du « nature writing » en particulier, Henry David Thoreau nous fait partager son expérience au contact de la nature, ses deux ans dans une cabane, au rythme des éléments. Mais il ne faut pas pour autant l’envisager comme un simple traité d’écologie ou comme une critique environnementale. Car, si ce livre n’est pas complètement un essai ou un ouvrage philosophique, s’il n’est pas à proprement parler un roman, un journal ou un récit autobiographique, il est tout ceci à la fois. Et même un peu plus. On y trouvera, dans une remarquable prose poétique, toutes sortes de réflexions mêlées à des peintures lyriques. Ses descriptions de l’étang, du sarclage des haricots ou de la vie sylvestre laissent place, ici ou là, à des pensées sur la lecture, l’économie ou encore la solitude.
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