La découverte de l’adaptation cinématographique à venir par Valérie Donzelli de À pied d’œuvre, le livre de Franck Courtès, m’a décidé à piocher ce dernier dans ma PAL où il patientait sagement depuis quelques mois, après qu’il a été vivement conseillé à la tribune du Masque et La Plume.
Photographe de stars qui, lassé par la photo, a décidé de tout plaquer pour devenir écrivain, Franck Courtès a été obligé de vivre de petits boulots très mal payés et épuisants physiquement pour survivre. L’homme qui était jusqu’ici à l’abris du besoin à alors découvert la pauvreté. Et c’est ce qu’il raconte dans ce récit édifiant où, outre l’interrogation de ses proches quant à son choix qu’ils ne comprennent pas, tend à mettre en lumière l’uberisaton massive d’une partie du monde du travail, cause d’un appauvrissement massif d’une portion des travailleurs.
Et maintenant que j’ai refermé le livre, je suis pressé de voir le film qu’en a tiré Valérie Donzelli car, connaissant le talent de la cinéaste et la matière du récit de Franck Courtès, il y a moyen que le résultat soit excellent