6
le 13 avr. 2014
4,5,6 ? Flou mystique
Au sortir du cinéma, s'il est une chose évidente, c'est que Noé ne laisse pas indifférent. La salle, comble, se déverse sur le trottoir sous les rires moqueurs et les oh! admiratifs, on donne son...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Cher James,
Il y a quelques années nous nous étions rencontrés une première fois, au hasard d'un programme universitaire. J'étais passée te prendre assez tard, j'étais en retard pour tout te dire, ta conversation m'a agacée. Je te trouvai alors prétentieux, passant du coq à l'âne, souvent je ne retenais rien de ce que tu disais. Ton style variant toujours, je décidais que tu étais inconstant et que vraiment, ce n'était pas le moment de venir m'ennuyée avec tes considérations égotiques.
Et puis, il s'en est passées des choses avant que de nouveau, l'université encore une fois me force à te revoir. Assez traumatisée je dois dire par notre première entrevue, je décidais, à l'inverse d'il y a cinq ou six ans, de commencer mon voyage en m'arrêtant à ta porte, à vrai dire dans l'idée d'en être débarrassée au plus tôt. Seulement cette fois-ci, ayant plus de temps pour t'écouter, t'observer, plus de maturité pour te comprendre et enfin t'admirer, tu m'as fait chavirée.
Cher Joyce, voilà, c'est dit! J'avais retenu de toi que tu étais pompeux, je te découvrais avant-gardiste; je pensais que tu n'avais pas de suite dans les idées, que tes changements de style incessants étaient les preuve irréfutables de ta folie douce, mais je me retrouvais à constater la beauté qu'il y a à sentir en ces changements l'évolution de ton héro. James, ton Stephen, je l'ai alors suivi avec un plaisir peu commun, la question de la création d'un artiste me devenant au fil des ans de plus en plus cher.
Par la suite, ce sont les spécialistes de ton œuvre que j'ai lu. Oui, moi qui les avais bêtement boudés alors, je décidais d'écouter ce qu'ils avaient à me dire à ton sujet. Ils ont éclairés d'une lumière encore nouvelle, aux milles reflets irisés, tes propos. M'enflammant pour certains sujets, je retrouvais grâce à eux ton opinion dessus. Je comprenais la valeur que tu accordais aux femmes, ton rapport torturé à la politique, à la religion, tes problèmes de conscience, la naissance en toi de cette âme d'artiste, ta recherche sur le langage....
Alors complètement sous le charme de ton roman, je décidais de m'essayer à ton Ulysse. Je n'ai pas réussi à le terminer, James, ne m'en veux pas. Je réessayerai d'ici quatre ou cinq ans.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 Livres, Les lectures forcées et finalement adorées, Lu en VO ( ou en pas français), Les livres qui m'ont changée et Lecture 2014
Créée
le 4 avr. 2015
Critique lue 227 fois
6
le 13 avr. 2014
Au sortir du cinéma, s'il est une chose évidente, c'est que Noé ne laisse pas indifférent. La salle, comble, se déverse sur le trottoir sous les rires moqueurs et les oh! admiratifs, on donne son...
10
le 25 juil. 2013
Tellement de choses à dire de ce film.. D'abord, la honte de n'avoir jamais vu un film de Tarkovski avant ça, celle même de ne jamais en avoir entendu parler avant de passer mon temps sur Sens...
10
le 2 août 2014
Aujourd'hui j'ai mis deux dix. Soit quelqu'un a réussi (très discrètement) à m'administrer des petites pilules qui font voir la vie en rose, soit je suis une sacrée veinarde. J'ai toujours cru en ma...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique