Amélie, quand t'es nian-nian...
L'intrigue partait très bien : une émission de télé-réalité tortionnaire, reproduisant les camps de concentration de la Seconde Guerre Mondiale. On s'attendait à du grinçant, du croustillant, du provocateur. Mais c'est là qu'Amélie Nothomb choisit de faire dans la simplicité, et pousse même dans le niais. Les personnages n'ont pas vraiment de fond, je dirais qu'ils sont même carrément largués. Les trois quarts de l'histoire représentent des discussions pseudo-philosophiques pleines de "bons sentiments". On pense que le livre se rattrape sur le style et les délicieuses extrapolations de notre chère écrivain... mais l'histoire prend un ton sérieux qui n'est pas crédible, et le côté perché de l'auteur a disparu. Pire, ça dégouline de patos et la fin est bâclée.
Pourquoi lui avoir mis 6 alors ? Parce que tout de même ça se lit vite, c'est pas trop mal écrit et on ne s'ennuie pas.