Premier essai de l'auteure à la Science fiction.
Megan Lindholm a su pour son premier roman de Science fiction faire ressortir des personnages vivants à la psychologie poussée et des rapports entre races extraterrestre complexes.
L'omni présence du thème de l'écologie permet de faire réfléchir au désastre que peuvent causer dans le futur nos actes polluants mais d'un autre coté l'écologie à l'excès, très bien représentée dans le livre, ne mène pas forcément vers un destin meilleur. L'auteure ne prend ainsi pas de parti pris et laisse le lecteur apprécier les nuances.
Comme elle sait si bien le faire Maitresse Hobb dépeint avec grand succès les méandres psychologiques des protagonistes, avec beaucoup de questions, de points de vue, de débats.
D'autant plus que certains dialogues sont uniquement télépathiques.
Le thème de l'asservissement est également abordé sous de nombreuses formes au sein même de l'intrigue.
Ce roman n'est pas une grande aventure avec beaucoup d'action, il y a peu de protagonistes. Mais les relations tendues et complexes qu'ils ont au sein de ce grand vide qui est l'espace sont très intéressantes. D'autant plus que l'histoire se passe presque intégralement dans des lieux quasi désert (dans le vaisseau ou sur la planète Terra vide).
La fin est très bien. Elle laisse la porte ouverte sur une possible suite basée plus sur de l'action, d'ailleurs les héros parlent de leurs plans pour la suite. Mais ca sortirait du contexte plus psychologiques de ce roman.
Au final un roman sur l'interaction et la psychologie d'un petits groupes d'individus très différents en huis clos sur fonds des grands thèmes de l'écologie et de l'asservissement.
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