Dans Avec toutes mes sympathies, Olivia de Lamberterie nous invite à une danse douce-amère avec le deuil, la mémoire et la famille, mais avec un style aussi affûté qu’un tailleur haute couture. Ce n’est pas un récit plombant, non, c’est un de ces livres qui prennent le chagrin, l’emballent dans du papier de soie et le transforment en quelque chose de lumineux, presque élégant.
Olivia nous parle de son frère Alex, de son absence omniprésente et de cet amour fraternel qui ne s’efface pas avec le temps. C’est intime, touchant, et malgré la tristesse qui affleure, il y a aussi une tendresse réconfortante. On est loin du pathos larmoyant, ici, on oscille entre les éclats de douleur et les fulgurances de vie.
Bref, un livre qui fait du bien autant qu’il fait mal, à lire avec un thé bien chaud et un pull confortable… et peut-être une boîte de mouchoirs, au cas où.