Dear hearts and gentle people.

Les Chroniques martiennes est un roman de science-fiction écrit au début des années cinquante par Ray Bradbury,l'un des monstres du genre avec Isaac Asimov et Frank Herbert. Bradbury est aussi connus pour d'autres titres tel que Fahrenheit 451-adapté au cinéma par notre François Truffaut national- ainsi que pour le recueil de nouvelles L'Homme illustré.
Ces chroniques nous narres donc la conquête d'une Mars largement fantasmé-j'entends par là que les lois physiques semblent volontairement bafoués afin d'installer une atmosphère plus propices à une suite logique d’événements-par l’espèce humaine et cela dans à peux prés une vingtaine d'année.Du premier pas d'un être humain sur le sol martien jusqu'à la complexification de la société,on nous parles ici de Mars à travers le prisme de plusieurs pionniers avec leurs caractéristiques propres et leurs histoires personelles. Chacun apportera quelque chose à Mars et à ses nouveaux locataires.
Quand j'ai entendu parlé de ce livre et des réactions de surexcité qu'il laissait dans son sillage,je dois l'avouer,je l'ai entamé avec pour seul objectif d'en déceler ses défauts.Il faut dire qu'avant lecture,ce livre me faisait l'impression d’être une sorte de référence d'adolescent branleurs "fana" de science-fiction comme on peut en trouver dans toutes les Fnac de France.Je ne citerai là aucun titre de peur de m'attirer les foudres de certains de mes confrères de Senscritique mais il faut avouer que les Chroniques martiennes possèdent aussi,malheureusement,ce genre de lectorat débraillé qui entend rétablir la vérité sur le monde juste en brandissant sa couverture comme si il s'agissait d'un livre saint.
Et,sans en être un,il faut avouer qu'au terme de la lecture de ce bouquin,on se sent comme frappé par l'épiphanie elle même.
J'écris cette critique alors que les dernières lignes du roman résonnent encore dans ma tete donc c'est encore frais mais je peux vous assurer que ce livre m'a marqué et que je vais sans doutes moi aussi me transformer en l'un de ces satanés "branleurs" tant l'appréciateur de science-fiction que je suis,et de littérature en général,vient de se prendre une gifle,n'oserai je remplacer le "g" par un "b".
Cessons le léchage de botte immédiatement et parlons de la forme.On parle souvent de Bradbury comme d'un poète dans sa manière d'écrire. Malgres quelques belles envolés,je dois malgres tout avouer que l'ensemble n'est pas aussi poétique que comme le prétend certaines personnes.Attention,ceci n'est en aucun cas un défaut , juste une mise au point.L'ensemble est organique,lisible et compréhensible.
Ayant été écrit en 1950,certains pourraient reprocher au roman d'avoir mal vieillis.Au contraire,je trouve sincèrement que cela apporte un cachet désuet qui n'est pas désagréable.L'ambiance du roman me rappelle parfois le jeu vidéo Fallout tant l’atmosphère de l'oeuvre respire bon le Maccarthysme,la logique des blocs et les banlieue pleines de gens trop blanc effrayé par la bombe atomique.
Plus qu'une critique de l'époque dans laquelle il a vus le jour,le roman est aussi une acerbe critique des Etats-Unis en eux meme. Tout les protagonistes sont Américains sans exceptions et Mars semble etre le miroir du lointain pays d'oncle sam où les peuples sont opprimés,où la culture est censuré et où la civilisation tend à ravager un lieu pratiquement inviolé.Parfois,la science-fiction semble etre bien meilleur que tout les livres de socio et tout les livres d'histoire au monde quand il s'agit de pointer du doigt le vrais problème.
Au final,que dire ? Les Chroniques martiennes sont indispensables.Elles arrivent à brasser un éventail d'émotions magistrales et rivalisent sur certains passages avec les œuvres littéraires les plus pointilleuses.Je le recommande à deux cents pour cents.