Un monument de la Dark Fantasy

Conan, c'est d'abord le debut de l'heroic fantasy, tout y est, tout les codes, tout ce qu'on retrouvera plus tard dans d'autres classiques tout média confondu. Il ne faut pas s'y tromper, tout vient de la, mais il ne suffit pas d'être le premier, il faut que le contenu suive. C'est assez difficile à juger car ce receuil des premières nouvelles de Conan (celles écrites par Howard) peuvent être assez inégales, certaines sont justes fantastiques et préfigurent des moments épiques d'autres oeuvres (comme la bataille de Minas Tirith), d'autres sont sans grand intérêt quoique toujours bien écrit.
Reste une ambiance sombre, une critique de la civilisation qui détruit les instinct naturel est corromp les âmes, un Conan volontiers machiste mais toujours près a sacrifier sa vie pour sauver toute femme. Reste un compte philosophique sur ce qui dépasse la raison, sur ce qui dépasse le perceptible.
Conan c'est un personnage un peu bête mais dont la sagesse populaire dépasse l'instruction et qui ne recule devant rien.
Dans Le Colosse Noir, c'est lui qui mène un peuple à la guerre alors que l'aristocratie a perdu tout honneur et toute férocité.
On est loin de la mièvrerie parfois vaine du Seigneur des Anneaux et pour quiquonque à souffert de la court interminable de Faramir à Éowyn, c'est un soulagement.