10
Laudate
Ce livre est magistral tant dans son propos que dans sa forme, et c'est bouche bée que j'ai plongé toute entière dans ce Confiteor si beau. Adria Ardevol est un vieil homme qui revient sur sa vie,...
Par
le 3 janv. 2014
31 j'aime
9
De l'importance, simplement, de se laisser submerger par la magie de l'écriture
« Ce n’est qu’hier soir, alors que je marchais dans les rues trempées de Vallcarca, que j’ai compris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable. Tout à coup, j’ai vu clairement que j’avais toujours été seul […] ».
Les premières notes du roman Confiteor donnent le la d’une histoire sans fin, oscillant entre compréhension du Mal, de l’inhumain, du désamour et de l’infortune, et sublimée par une langue chaotique à la recherche de la connaissance. Cette histoire universelle, déclinée sur plus de 700 pages, est de celles qui marquent une vie, une génération. Et pourtant, qui prétendrait la connaître ?
Une fois n’est pas coutume, un résumé ne serait d’aucune utilité pour décrire l’apparition littéraire que constitue Confiteor dans la forêt des chefs-d’œuvre qui nous entoure. On ne saurait pas quoi raconter, de toute façon. Cet ouvrage est, à parts égales, l’histoire d’un jeune garçon, et de l’Inquisition, d’un vieux professeur et d’un violon sans âge, du nazisme et de l’amour impossible, d’un père antiquaire et de la chrétienté, de la Cité du Vatican et de la peinture universelle.
Ou de tout autre chose, peut-être.
10
Écrit par
Créée
le 14 juin 2016
Critique lue 216 fois
D'autres avis sur Confiteor
10
Un chef d'oeuvre venu de Catalogne
-Qui peut raconter Auschwitz ? - Ceux qui l'ont vécu. Ceux qui l'ont créé. Les chercheurs. - Oui. Tout cela comptera. Et on a fait des musées pour s'en souvenir. Mais il manque une chose :...
Par
le 18 sept. 2013
30 j'aime
4
10
Critique de Confiteor par MarianneL
En près de 800 pages, « Confiteor » est un roman superlatif, un monument comme on en lit peu, un chef d’œuvre. En parler est difficile, tant ce récit est complexe et brillant, et en même temps si...
Par
le 29 oct. 2013
15 j'aime
1
Du même critique
10
Du danger de noyer sa déprime dans la vodka
« J’ai vu ces jours-ci Oncle Vania – j’ai vu et j’ai pleuré comme une bonne femme […] : c’était comme si on me sciait en deux avec une vieille scie. Les dents vous coupent directement le cœur, et le...
le 14 juin 2016
3 j'aime
10
De l'importance, simplement, de se laisser submerger par la magie de l'écriture
« Ce n’est qu’hier soir, alors que je marchais dans les rues trempées de Vallcarca, que j’ai compris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable. Tout à coup, j’ai vu clairement...
le 14 juin 2016
8
De l'acceptation d'un conjoint plus niais que soi
« Madame, sous vos pieds, dans l’ombre, un homme est là Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ; Qui souffre, ver de terre amoureux d’une étoile ; Qui pour vous donnera son âme, s’il le faut...
le 14 juin 2016
