Écrit avant l’apparition du Covid-19, Contagion est proche de ce que nous vivons depuis deux ans. Mais une fois passé l’effet « réel » – unique raison pour laquelle j’ai décidé de lire ce livre –, le roman de Lawrence Wright, au scénario beaucoup plus catastrophe que notre réalité, peine grandement à tenir en haleine.
En Asie, 47 personnes succombent à une fièvre mystérieuse. Envoyé sur place par l'OMS, Henry Parsons, épidémiologiste de renom, découvre à quel point le virus est contagieux. Lorsqu'il apprend qu'un homme contaminé est en route vers La Mecque, où des millions de musulmans vont être rassemblés pour le pèlerinage annuel, c'est le début d'une course contre la montre pour enrayer l'épidémie. Mais, en quelques semaines seulement, le monde entier est touché et sombre dans une crise sans précédent. La maladie se propage, mettant à mal les institutions scientifiques, religieuses et politiques, et décimant une partie de la population.
COVID-WRIGHT
Niveau littérature « pure », Contagion n’a clairement pas grand chose à faire valoir. Mais ce n’est pas une surprise et ce n’est pas ce que je demandais au roman de Lawrence Wright. En effet, c’est le côté augural du récit qui m’a attiré et qui m’a fait lire Contagion. Malheureusement, hormis la divination de l’auteur, il faut bien admettre que le roman est poussif et présente un intérêt très très limité…