Fiche technique

Auteur :

Ayerdhal
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : 1992

Éditeurs :

J'ai Lu, Au Diable Vauvert
ISBN : 9782846261173, 9782290303061, 9782846269759

Résumé : Thriller sombre et bouleversant, roman prémonitoire devenu un classique un livre tout public à découvrir d'urgence !Le continent africain est aujourd'hui exsangue, sacrifié aux déséquilibres Nord-Sud.Enlevé par un commando humanitaire, retenu en Afrique pour lutter contre maladies, malnutrition et misère, un médecin va découvrir peu à peu le sens de l'engagement.Il était moitié médecin moitié technocrate, à Genève. Il avait un nom. Il n'en a plus : on le lui a retiré un soir, avec le reste de son existence. Une limousine devant, une derrière, un coup de freins, des portières qui claquent, un pistolet-mitrailleur, deux baffes bien assénées, une cagoule, des jours dans une cave sous perfusion et somnifères Normal pour un kidnapping !C'est au réveil que ça commence à clocher, quelque part dans un désert africain, à côté d'un vieillard gravement gangrené, quand un commando humanitaire lui confie la responsabilité médicale du village dans lequel il l'abandonne.«C'est dans ces moments que je vous maudis tous, pas parce que vous n'avez jamais levé un doigt, mais parce que le désert n'existe que de votre luxe et de votre puissance. Je ne dirai jamais au président contre quoi, contre qui il lutte réellement. Je ne vous demanderai même pas de nous laisser rêver, ce serait vous autoriser à ne nous en laisser qu'un rêve. Je veux juste que vous sachiez ce qui se passe dans l'autre monde, celui d'à côté, le tiers.»Extrait du livre :J'avais vraiment toutes les raisons de prendre mon enlèvement au sérieux, mais je n'y suis pas parvenu. Que cela m'arrive à moi était absurde.Je travaillais au siège de l'OMES, à Genève, tard, parce que j'ai toujours aimé travailler de nuit, quand les couloirs et les bureaux sont vides, que personne ne peut plus perturber ma solitude.ÿ moins d'une poignée d'heures de l'aube, j'ai rejoin