Dictionnaire amoureux du Tour de France

Résumé : La défaillance de Floyd Landis dans la montée vers La Toussuire en juillet 2006, Miguel Indurain sur son Pinarello, son élégance, sa noblesse, la chevauchée de Charly Gaul dans la Chartreuse en 1958, le Byrrh-Citron bu par le Belge Masselis sur la route de Chamonix en 1911, la glace à la vanille dégustée par Federico Bahamontes au sommet du col de Romeyère, la fourche brisée d'Eugène Christophe dans le Tourmalet , la chute de Luis Ocaña dans le col du Menté, les larmes de René Vietto, Fausto Coppi glissant une feuille de chou sous sa casquette afin de protéger sa nuque du soleil d'Aubisque, le duel Anquetil-Poulidor, l'audace de Pierre Matignon, lanterne rouge, l'emportant au sommet du Puy de Dôme après avoir résisté au retour d'Eddy Merckx, Eddy Merckx, le champion qui a tout gagné, Hinault, le dernier patron du peloton, Marco Pantani, le roi l'Alpe d'Huez, Lance Armstrong venu du Texas, revenu du cancer, salué dans les cols par des drapeaux américains et des drapeaux basques, les bidons que l'on ramasse sur le bord de la route , la caravane, les motards Cinzano debout sur leur motos, les muset-tes du ravitaillement, les échappées, les crevaisons, les abandons, l'accordéon d'Yvette Horner, un mec de la bande à Pierrot Le Fou, demandant aux matons le nom du vainqueur de l'étape?Le Tour de France vit dans ce Dictionnaire amoureux.