Une pépite qui vient du fin fond de la Taïga

J'ai découvert ce livre, Enfant 44, grâce au sympathique film du même nom sorti en 2014, et c'est sans regret que j'ai lu cette œuvre en quelques jours. On se laisse transporter par l'auteur dans ce récit bien plus que dramatique.

Suivant Léo et Raïssa, nous découvrons avec enthousiasme et effroi l'ancienne Russie, l'URSS des années 50. Effroi, car l'auteur détail bien la vie de tout les jours des citoyens, dont la galère, les arrestations et les exécutions qui sont subis au quotidien, et qui au fil des pages, devient un quotidien normal à nos yeux.

Après avoir vu le film, je voulais en savoir plus sur cet univers. A vrai dire, je m'attendais à tout ce qui allait être raconté, je n'attendais aucune surprise. Et bah, j'ai fini sur le cul. Commençant par des petits détails différents, l'histoire commence à légèrement divergé, jusqu'à avoir une fin surprenante. Une fin si bien détaillée dont nous regrettons l'absence dans le film.

Je m'attendais à un sympathique petit bouquin. Je me suis en fait retrouvé devant un livre culte. Un livre qu'on est obligé de lire et d'aimer. Enfant 44 ce n'est pas le bouquin qu'on va acheter, lire, et revendre. Enfant 44 c'est le livre qu'on va conserver au plus près de soi pour le relire quand il nous manquera.