Et ensuite, le silence par Cellophane

Chose amusante, j’ai par deux fois laissé passer quelques semaines avant d’écrire cette critique et, les deux fois, j’ai été incapable de me souvenir de quoi parlait le livre.

Alors après, quand je revois le résumé, que je me remets dedans, je me souviens.

Et je me souviens même que c’est globalement bien écrit, fluide, intéressant.

Le journal qui raconte l’année avant les évènements avance bien et nous donne les faits au fur et à mesure.

Et puis sur la fin, quand tout se relie, on a quelques rebondissements ou surprises que je n’avais pas vu venir.

Le caractère de Charlotte, son glissement m’a paru super réaliste et crédible, bien rendu et compréhensible…

Alors pourquoi ce livre ne m’a pas marqué tant que ça ?

Peut-être Martin, un peu relou, avec un caractère sans grande nuance, un côté pervers narcissique gratuit qui ne sert pas beaucoup à l’histoire si ce n’est à dire que les mecs sont des cons et les nanas, des femmes valeureuses qui subissent ?

Peut-être le côté Zola/Hugo avec du malheur qui s’empile de partout en veux-tu en voilà, sans respiration possible ?

Peut-être ce côté moderne et la représentation de l’enfant méga-chiant mais roi qui te met à bout de nerf mais que tu laisses faire alors que bon, une claque et c’est fini…

Peut-être une fin qui fonctionne mais qui manque un poil de panache ou d’ampleur…

Bref, pas désagréable mais visiblement, ça ne me marquera pas.