Livre incompris et prit pour un con. [2.0]

Chef d'oeuvre mésestimé, livre mésestimé, auteur mésestimé, même le wikipédia semble ne pas vouloir de lui, j'ai rarement vus une page si libre dans ses propos sans qu'un modérateur vienne signifier le manque de source. Je vais, alors, rendre compte de bien des choses, je n'ai rien trop préparé, mais j'espere que rendrais justice, enfin en art, justesse, à ce littérateur et sa littérature.

En premier lieu, la critique envers ce livre, les erreurs que tous font.

Je lis bien des gens, partout, s'extasier sur la politique du monsieur, et, partant que Pierre s'exprime presque directement, prendre le livre comme une biographie, et en faire l'annalyse politique sur sa vie et les évènements du monde, sois en accusateur, sois pour "comprendre" l'autre "point de vus". Pour ces gens, je ne peux que conseiller des documentaires, des reportage, des essais, ou toute chose qui n'aborde pas la forme romanesque pour espérer comprendre une époque, une pensée dans sa matérialité, sous risque non seulement d'être superficiel, ce qui arrive quand on prends un roman pour analyse, mais aussi de faire des contre-sens, ce qui arrive quand on prends un roman pour analyse.

Et de se priver de l'esthetique pour un pseudo-gain idéologique (dans le sens ou l'on ne saisit rien des idées).

Ce qui arrive... quand on prends un roman, pour analyse.

De ça, je poserais Proust, dans Contre St. Beuve :

"[C]ette méthode, qui consiste à ne pas séparer l’homme et l’œuvre, à considérer qu’il n’est pas indifférent pour juger l’auteur d’un livre, si ce livre n’est pas un « traité de géométrie pure », d’avoir d’abord répondu aux questions qui paraissaient les plus étrangères à son œuvre (comment se comportait-il, etc.), à s’entourer de tous les renseignements possibles sur un écrivain, à collationner ses correspondances, à interroger les hommes qui l’ont connu, en causant avec eux s’ils vivent encore, en lisant ce qu’ils ont pu écrire sur lui s’ils sont morts, cette méthode méconnaît ce qu’une fréquentation un peu profonde avec nous-mêmes nous apprend : qu’un livre est le produit d’un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices. Ce moi-là, si nous voulons essayer de le comprendre, c’est au fond de nous-mêmes, en essayant de lerecréeren nous, que nous pouvons y parvenir. Rien ne peut nous dispenser de cet effort de notre cœur. Cette vérité, il nous faut la faire de toutes pièces et il est trop facile de croire qu’elle nous arrivera, un beau matin, dans notre courrier, sous forme d’une lettre inédite, qu’un bibliothécaire de nos amis nous communiquera, ou que nous la recueillerons de la bouche de quelqu’un, qui a beaucoup connu l’auteur."

Je le cite beaucoup, étant disponible gratuitement sur internet, mais le propos reste la, non pas qu'il faille voir que Gilles ne prendrais pas appuis sur Drieu, mais que prendre Gilles pour Drieu et Drieu pour Gilles, c'est penser le roman comme un reportage, une "Saga" dans le sens viking, où l'on ferais l'honneur du défunt, le déshonneur chez nous moderne. Ici, on reproche Drieu sur le comportement de Gilles, c'est un jugement moral, civil, et on reproche la politique de Drieu en prenant Gilles, c'est un jugement moral, politique donc. Mais cela ne tiens jamais en un jugement esthétique, ne pense jamais que Gilles puis être un oeuvre, un livre, un roman.

C'est nier qu'en art les mots évoquent, saisissent, incarnent un sentiment, une existence, c'est nier l'art en sois (on peut détester le livre personnellement pour des raison moral propre, on peut détester le livre pour des raisons artistiques, mais il faut faire la part des choses dans son avis, sa critique, son analyse.), c'est que tout ne serais qu'un réquisitoire, qu'une vengeance sur la vie, ou un projet postume, et cela voudrais dire que l'art n'est bien peut de chose...

Et la biographie, peut-elle être vrai de fausseté ? Je vais prendre un livre que j'aime sans plus, majeur : "Voyage au bout de la nuit" de "Celine". Mes deux passages préférés sont, en second la fin du livre, quand il travail dans l'asile - l'hopital, j'aime vraiment cet quotidien qui s'installe, la vie presque qui s'arrête pour une monotonie que le personage, sans dire qu'il recherche cela, en est soulagé; mais surtout, le bateau pour la colonie suivis du passage en Afrique.

Le passage en bateau, presque Kafkaien (pour exagéré), cette tension, ce sentiment que tout le monde le hait, que tout le monde est profondément haineux, que tous veulent sa perte, le seul homme sensé dans cette folie, et bien ce passage, génialissime que je résume très mal, est bien évidement, inventé.

Pourtant, voyage au bout de la nuit, suit la vrai vie de Louis Ferdinand Destouches, tout ce passage dans le bonne ordre, je suis bien sur qu'il se soit brouillé avec des gens sur le bateau, mais on sait que cela ne s'est pas passé ainsi.

Ces chapitres deviennent moins bien ? Pas le moins du monde. Pourquoi ? Simplement la scène est saisissante d'effrois, il a touché ce que c'est d'être mal vus, de ne pas se sentir à l'aise. Il exagère ? Oui. Et pourtant, dans cette exagération, il transmet mieux la réalité que la réalité le ferais elle même.

Chez Celine, cela ce voit (quoique pendant la sortie du livre moins), comme les passages de guerre, comme plein de passage. Chez Drieu, cela ce voit moins.

Faudrait t-on dèslors se dire qu'un romancier ne doit pouvoir ce voir dans son roman ? Ainsi on jetterais dès lors Marcel Proust ? Tout de suite ! Celine ? Il exagères assez on tolères. Romain Gary ! Horreur ! John Steinbeck ? On brulera juste l'est d'den. Charles Bukowski ? Bon certes il met du fantastique, mais non trop intime, on arrête !

De toute façon, ce délire de voir une oeuvre comme une projection de l'auteur, pour moi touchera à tout. Non seulement si une oeuvre n'est pas une partie de l'auteur, on peut se demander si c'est alors une oeuvre, mais je l'ai vus avec le sublime "That House that Jack Built" de "Lars von Trier", même ici, le simple fait qu'il puisse exister un lien entre LvT et Jack, non file par le film, suffit a voir que Jack SERAIS LvT, donc les propos & act de Jack SERAIS CEUX de LvT. Ici je citerais Kundera, dans l'art du Roman, que les Personnages sont des Egos, que l'on peu ainsi d'eux tirer une réflexion dans l'absolu qui serais absurde dans le réel.

Jack, n'est pas LvT, c'est un Ego, et quand il parle a Verge, il va dans un Absolut, qui n'est pas la réalité et la pensée de LvT, mais une expression : Elle peut ne pas être nuancé, ne pas se tenir, ne pas être juste, mais ce n'est pas l'auteur qui parle, mais l'ego qui incarne quelque chose de l'ordre du possible. Sinon, l'art serais juste une philosophie illustré au rabais (dans le sens d'affaiblie, d'assouplie, une pensée aseptisé au monde...)

Gilles. N'est pas. Drieu.

Gilles, est un personnage, dans un roman, écrit par Drieu. Prendre Drieu par Gilles, c'est prendre le réel par l'absolu, c'est prendre le vrai pour une abstraction.

Sinon, imaginez que La Rochelle n'a jamais existé. Est-ce que cela change l'expérience esthétique du livre ? Non. Si oui, c'est que votre expérience est autre chose que de l'ordre artistique.

En second lieu, je vais poser l'auteur et ce livre.

Je ne vais pas chercher très loin, je prends wikipédia et je corrige quelque peu.

"Les œuvres de Drieu ont pour thèmes la décadence d'une certaine bourgeoisie, l'expérience de la séduction et l'engagement dans le siècle, tout en alternant l'illusion lyrique avec une lucidité désespérée, portée aux comportements suicidaires." Je trouve que cela explicite le style de l'auteur, que je nommais dans mon coin "romantisme réaliste" (ce que sont pas les bons mots, j'entendais par romantisme un rapport de sublimation au monde, et par réalisme l'importance de la société et des mécanique social), cela à joué contre lui : Trop lyrique pour les réalistes, trop terre-à-terre pour les romantiques.

Il est aussi jugé pour son engagement Fachiste.

... Je n'ai strictement rien à dire dessus, puisque je ne vois pas en quoi cela changerais son livre artistiquement parlant. Il aborde le sujet dans le livre ? Et ? N'est-ce pas un des plus beau appelle au fachisme que vous ayez lut ? l'incanation n'est t-elle pas inspirante ?

Encore une fois, on parle d'art, le livre n'est pas, contrairement à ce qui est dit, un essais sur le faschisme. En plus cela n'est abordé que dans moins du dernier quart du livre, propagande efficace on vois. Et après, comment cela marcherais ? On ne lit plus que ce qui est approuvé par le partis ? L'art comme suite de l'engagement politique ? Quel horreur...

Pour le livre, j'ai ce résumé, que je vais commenter par moment :

"Le héros, Gilles Gambier, a participé à la Première Guerre mondiale et y a été blessé (Ca ne le dérange pas en sois). Sans argent, il demande de l'aide au frères Falkenberg (plus complexe). Leur sœur, Myriam, tombe amoureuse de lui et l'aide financièrement (bien plus compliqué); bien qu'il ne réponde pas à son amour (si, justement, c'est le thème de la première partie), Gilles accepte son soutien (c'est ambigu). Il décide même de l'épouser lorsque la mort de son père fait d'elle une riche héritière (elle surtout, et la mort n'est pas anodine). Dès le lendemain du mariage, il la quitte (confus), rejoint à nouveau l'armée et vit une histoire d'amour avec une infirmière qu'il quitte à son tour (ici on a éclipsé tout le developpement, tout ce qui peut faire sentir que rien n'est jamais simple).

Après la guerre, Gilles fréquente les cercles mondains et profite de l'argent de son ex-femme. Il est entraîné plus ou moins malgré lui dans un complot mené contre le président de la République, Morel, après s'être lié avec le gendre de ce dernier, Gilbert de Clérences, et avoir rencontré Caël, dirigeant et presque gourou d'un groupe politique et dandy. Le ridicule des intellectuels, le grotesque des événements, la lâcheté et la démagogie des hommes politiques (cette partie est vrai, mais manque juste tout l'art du roman en sois) – auxquels s'ajoute le départ de Dora, une Américaine qu'il aimait – l'amènent à quitter la France et à trouver refuge en Algérie. Il rencontre une jeune fille simple et saine, Pauline, avec qui il vit pour la première fois une véritable histoire d'amour (Non, ce n'est pas la première fois). Gilles rentre toutefois à Paris. Toujours écœuré par la société et la politique, il crée un journal et, après le 6 février 1934 décide de s'engager (A bon ?) dans la seule idéologie capable de changer radicalement la société et de régénérer la France, le fascisme (si seulement il y avait 700 pages avant d'arriver à cela...)"

Bon, dans les faits, c'est ce qu'il se passe, dans la réalité, on dirais un autre livre, je pense même qu'en changeant les noms, je n'aurais pas reconnus ce livre. Bon au moins cela plante un décors...

En dernier lieu, quelques phrases, quelques scènes - la littérature.

Pour ce livre, je pense prendre quelque phrase, et vous retranscrire ce que j'ai ressentis, première fois que je me donne à cette exercice :

Le personnage repart voir dans la campagne son mentor, et très vite, il décrit la beauté des lieux, dans leur essences :

"Gilles regardais, sous la falaise qu'il escaladait, une mer glauque, qui offrait au regard des taches claires où elle se laissait pénétré dans sa bonté jubilante. La mer a des accès de bonté voluptueuse, elle entr'ouvre son sein. Plonge, plonge mon âme. Reconnais ce sein, le premier qui m'a enivré."

Cela dure quelque temps, deux trois page, il est au larme avec la rencontre avec le vieux :

Et la, Drieu change tout, juste deux paragraphe, qui rend justice à ce qui se passe :

"Il suffit d'un instant à l'intérieur pour que l'impression massive que Gilles avait reçus commençât de se diviser et de s'altérer [...] Il lui vint l'odeur sure de la province et des conditions médiocres. Aussitôt, le personnage assez empathique qu'il avait vu en haut du sentier et encore à la porte fit place a un vieux raté et à un vieux garçon abruti dans ses habitudes plus ou moins fâcheuses.[...]"

J'ai raccourcis, mais, après que le livre commence à respirer, que le personnage vit, ce découvre pour nous, en se découvrant lui, nous fait sentir se paysage, et presque nous présente son mentor, son père, les retrouvailles sont belle, mais, cette phrase, et surtout, ses mots : Vieux raté. Est-ce que gilles le pense ? Non, mais dans la suite de sa phrase il se calme, et plus encore par la suite. Mais la divine cruauté, cette apotheoses tragique au milieux de ce qui paraissais magnifique unilatéralement, on ressent d'un coup un poids immense, non, les souvenir ne sont plus la réalité, cette endroit n'est pas parfait, il ne l'a jamais été, et peut importe l'amours pour son mentor, il reste qu'il est une ombre, qu'autant qu'il l'aime, par la suite il est mit en lumière, reste un moment où les choses on parut dans leurs médiocrités. J'ai, trop rarement vus cela d'un "romantique".

Un passage, simple :

- Alors, qu'est-ce que tu fait à Paris ?

- Je suis dans un bureau, ricana Gilles.

- Ca, c'est dur.

- La tranchée, tu sais, c'était déjà très casanier.

Du bon mot, il y en a peu dans le livre, non pas que Drieu ne sois douer, mais par simplicité il évite cela, et ce chapitre est l'occasion d'en faire jouer. Je note, le "La" de tranchée : Non pas les tranchées comme endroit, mais la, comme concept, comme le bureau, et ce "très", en trop, pour que la phrase ne sonne pas un verdict, mais une sensation.

Quand Gilles s'ouvre à son mentor, ce que bien des critiques le qualifie de manipulateur, donc dans le livre où il ne joue plus, où il n'est plus question de s'échaper mais de parler réellement de ce qui se passe :

- Il n'est pas question que tu fasse un mariage d'argent.

- Comment ?

- Ni elle, ni toi vous n'êtes des inconscients.

- Si, elle est inconsciente.

- Beaucoup moins que tu le crois. Son argent est un de ses charmes ; une femme qui aime n'est nullement disposée à négliger aucun de ses charmes.

- Si c'est son seul charme ?

- Non, le contraire ressort de tes propos.

- Oui, mais alors, si je l'estime, aurais-je la force de sacrifier sa vie à ma vie ?

- Mais oui. Et tant mieux pour elle. Elle souffrira, mais elle aura son aventure. A elle de se défendre. Tu n'es pas une nourrice.

- Je crois bien qu'elle n'est pas faire pour un homme comme moi.

- Va lui dire ça, elle ne te croira pas. Qui s'y frotte s'y pique.

C'est, à la fois un passage réellement cruel, où vraiment, on parle de cette amour qui ne peux marcher, on sent bien que Gilles n'est pas un sociopathe manipulateur, mais pas non plus un idiot désintéressé, et c'est cette ambiguïté, qu'il est les deux en Même temps, qu'il aime Myriam & la repousse En Même temps, qui donne cette sensation si dure à saisir. Et la réponse du mentor, elle dépasse ce que l'on pourrait entendre : Oui, elle va souffrir, et ce sera positif pour elle. Le chapitre suivant lui donnera raison, on ne raisonne pas en amour :

(une femme ayant vus Gilles en parle à Myriam )

" - Ma chère, ce garçon ne vous aime pas, il ne sais pas vous apprécier. Sous ses airs fins, c'est une brute, un débauché, incapable de sentir ce qui est délicat, aussi bien physique que moral.

Myriam pâlissait lentement. Le fait que Gilles ne l'aime pas était devant elle depuis quelque temps, mais elle avait attendu de l'accepter franchement ; elle l'acceptait depuis la vieille au soir.

(a la suite, elle se livre, ce sentiment d'être important pour quelqu'un, cette volonté d'aime sans être aimé, d'aimer jusqu'à ce que l'autre aime notre amour)

[...] Cela ne changeait rien à ses dispositions. Elle voulait encore épouser Gilles, et plus que jamais ; Elle ne voulais plus que cela. Elle voulais l'épouser pour qu'il reste auprès d'elle, pour qu'elle puisse jouir encore de sa présence [...]

- Non, il ne m'aime pas, mais je l'aime, répondit-elle donc à Mme Florimond.

- Ainsi vous le savez, et pourtant...

- Il a besoin de moi.

- Mais vous avez besoin de vivre.

- Je vis beaucoup plus depuis que je le connais.

- C'est entendus. Mais ça, c'est le passé ou le présent... De là à engager votre avenir

- On divorces facilement.

- Oui, mais... Pourquoi vous attacher à lui davantage ? Vous vous diminuez.

- Je fais ce que je veux."

J'adore Myriam ici, elle n'est pas aveugle, au contraire, c'est ce qui rends sa détermination si juste, cette espoir d'être aimé en retour, cette utopie que l'on peut changer l'autre, que cela serais pour le mieux. Et le livre ouvre avec justesse le chapitre suivant :

" - Dans six mois, nous divorcerons.

Voila ce que Myriam lui avait dit, le matin, sur le seuil de la mairie du VIIIe arrondissement. Ce mot avait fait frémir Gilles d'une joie épouvantée."

Myriam, qui donne tout, presque accepte de souffrir, mais on sens tout de même, que cela est loin de plaire, ni même qu'elle est réellement convaincu.

J'ai, des tonnes et des tonnes de moment géniaux, je n'ai couvert que deux trois chapitre ici, tout dans la première partie.

La seconde, au début, me laissais perplexe, mais au file du temps, j'y ai trouvé une forme de cynisme, assez intelligent, puisque ce n'est pas tant l'auteur qui est cynique avec le monde, mais le monde qui est cynique avec le personnage, avec Gilles. Cela va loins, trop loin, mais c'est la rupture de Gilles avec l'humain, c'est presque une mort, le livre jouant toujours au début avec son amours pour Myriam, ici, c'est la qu'il meurt pour moi, de ses amis qui le traite comme un moins que rien pour ses conviction, de l'amour avec une femme qui échoue, c'est une fin, il ne s'en remmetra jamais.

La troisième partie, la plus court, parle d'un journal qu'il écrit avec des amis, ici, le personnage est cynique, envers le monde et lui même, on trouve ce qui était exploré au début sous un aspect plus direct, finalement ce qui le motive n'est rien qu'un moyen, non plus un but, il n'en a plus vraiment. Advient alors, un mouvement de foule, on ne comprends pas au début, mais c'est bien un mouvement fachiste qui se dessine, si bien incarné, on sent, pour la première fois, que le monde est en phrase avec le personnage, que quelque chose se passe, que quelque chose peu advenir.

Evidemment, en tant que jugement politique, surtout après coup, c'est ridicule, mais ce que l'on ressent dans la scène, je ne l'avais encore que trop peu lut, le mouvement non pas en tant que ce qu'il porte, mais le mouvement en tant que mouvement, que possible, de révolte au sens le plus essentiel.

J'espère, avoir rendus un hommage suffisant au livre, je ne peux que vous encourager, sachez tout de même qu'il est long, qu'il faut se dégager un certain temps, mais en sois, maintenant que vous êtes prévenus, que vous avez gouté certain moment, le choix est à vous, et si je ne reprocherais jamais de ne pas lire ce roman, dans le cas contrairement, respectez vous et les autres, et ne tombez pas dans les critiques politique ou biographique de cette oeuvre.

SlowCoffee
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le 21 oct. 2023

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