A lire sans modération !

Lire Harry Potter 5 est une nouvelle aventure riche en découverte. Que cela soit ou la XX relecture. Quelque chose de nouveau nous saute aux yeux. Un détail, une subtilité d’écriture, une description ou tout simplement le sens d’une parole. S'il y a bien un tome dont je ne me lasserais jamais, c’est celui-ci. 

Marque le coup d’envoi de cette « trilogie » de fin cassant impitoyablement avec la féerie des premiers tomes. Bien entendue, nous pouvons attribuer ce rôle à « la coupe de feu ». Qui à indéniablement était riche en action. On peut même le qualifier d’apogée. Après la montée en puissance de ces trois prédécesseurs. Un paroxysme atteint pars le prisme d’une menace constante de mort pour Harry Potter. Jamais il n’a autant été autant en danger au sein d’un même tome. Entre la parade des mangemorts, les trois épreuves du tournoi des trois sorciers et le duel dans le cimetière. Surtout qu’à chaque fois, il devait se débrouiller seul sans ses deux meilleurs amis ou une intervention de Dumbledore.

Après ce trop-plein d’adrénaline, nous autres lecteurs, mais surtout Harry lui-même avait besoin d’un temps mort. J.K Rowling l’a très bien compris. Son personnage principal est physiquement à bout de force. Lui qui n’a pas cessé de surmonté obstacles après obstacles depuis sa toute première année d’étude à Poudlard. Certes, la cinquième année n’a pas été de tout repos. Mais du point de vue physique, il est moins sujet à de quelconques dommages. Un parti-pris que je trouve très intéressant. Cela permet de se pencher sur l’aspect psychologique du personnage. Qui à était, à mon sens, survolé en dehors du prisme de ça recherche de repère dans un tout nouveau monde.

Cela se ressent dès le premier chapitre de ce cinquième roman. Harry est psychologiquement fragile. Mis à l’écart du monde magique. Pars l’absence de nouvelles de ses amis. Mais aussi pars sa propre famille qu’ils le méprise. Le tout accentué pars des cauchemars le fesent revivre le meurtre de Cédric Diggory. Même lorsqu’il retourne à Poudlard, nous le voyons affaibli. Ces condisciples ne sont pas tendres avec lui. Le traitant de menteur lorsqu’il évoque le retour de Voldemort. A cela, s’ajoutent ses fréquents sauts d’humeurs ; ainsi que ces multiples confrontations verbales avec Ombrage. 

Il faut attendre la création de l’AD (l’armée de Dumbledore), dont le but est d’apprendre à un groupe de volontaire de se défendre contre les êtres maléfiques. Si retrouvant à sa tête, il connais une sorte de renaissance. Ces cauchemars et les moqueries de ces camarades ne l’atteins plus autant. La relation amoureuse bien qu’à mon grand désarroi, soit éphémère. A était à mon sens un aspect essentiel de ce changement. Mais bon sa stupidité fait qu’il n’a pas sue la gardé. 

Ainsi, entre colère, amour et joie, nous le voyons se centrer un peu plus sur lui-même. Se considérant enfin comme une personne à pars entière. Au lieu de n'être qu’une partie du triangle qu’il forme avec ses deux meilleurs amis.

Cette évolution passe aussi pars eux. L’un sort enfin de l’ombre d’Harry, s’étant vue octroyer le rôle de préfet de la maison de Griffondor. Une chose qui l’a étonnés tout autant que nous. S’attendant à ce que ce soit Harry qu’il obtienne le poste. Lui donner se poste pour qu’il possède un rôle un peu plus important c’est bien, mais de là à faire comme si cela lui sert à rien. C’est un peu inutile. Mais bon, faut se dire que Ron reste égal à lui-même. Puis, faut dire qu’il est plus obnubilé par son intégration dans l’équipe de quidditch au poste de gardien. En soit, une belle évolution hiérarchique pour quelqu’un qui ne possède rien. Malgré tout, sa principale qualité reste dans son comportement. Un ami, sur qui Harry peut compter. Qui n’hésite pas à s’apposer quiconque s’opposerais s’en prendrais à Harry.

Quant à la meilleure amie de ce dernier ; elle s’émancipe de cette image d’élève modèle grimaçant à chaque infraction du règlement. Hermione vas jusqu’à s’opposer ouvertement aux méthodes d’enseignement du professeur Ombrage. Une action qui a probablement scotché plus d’un ! L'évolution de sa façon de panser ne s’arrête pas son infirmation en tant que jeune femme. Elle est aussi une oreille attentive et un soutien infaillible pour Harry. Sans elle, peut-être que la fondation de l’armée de l’A.D n’aurait pas eu lieu. Il ne faudrait pas oublier qu’Hermine peut aussi se montrer impitoyable. Mariette, la meilleure amie de Cho, en gardera un souvenir cuisant après sa trahison.

Bien entendue, le trio n'est pas les seuls à connaître un profond changement. La vie quotidienne de cette cinquième année d’étude y gagne son lot. La routine : cours quidditch et l'escapade nocturne est de l’histoire ancienne. Elle laisse place à des journées moins mouvementées, mais sans pour autant devenir ennuyeuse. Comme l’apprenne à leurs dépens Harry et Ron, les études ne sont pas une phase qu’ils peuvent négliger en comptant sur le soutien d’Hermione. Ils se doivent par nécessité d'être plus actif et impliqué. N'oublions pas que la phase « découverte » du monde de la magique de Poudlard est terminé. Laissant place à l’introduction dans le monde des adultes. Sans pour autant effacé toute trace de magie. Elle change de forme, c’est tout. Devenant plus terre-à-terre et moins fantastique…

Ce qui est bien quand nous suivons les aventures d’Harry à Poudlard; c’est qu’il y a toujours un événement qui vas chambouler son année. C’est ce que j’appellerais l’effet Harry Potter. Qu’importe où il va, pas le temps de s’ennuyer. À moins que cela soit une banale tradition. À chacun de se faire son propre avis.

Ici, elle prendra la forme d’une sorcière. Envoyé pars le ministère pour surveiller les actions de Dumbledore. Fudge, le ministre de la magie, étant aveuglé pars la peur, ne supporte pas l’idée d’un éventuel retour de Lord. Voldemort. Il préfère donc faire taire toute rumeurs concernant le seigneur des ténèbres. C’est la toute première fois que nous avons un antagoniste du côté des forces du mal. Oui, bien sûr, vous pouvez hurler aux scandales que ce n'est absolument pas vrai. Dolorès Ombrages est l’un des personnages les plus infâmes d’Harry Potter. Certes, c’est vrai qu’elle est détestable. Mais elle n’est pas pour autant, à ce moment de l’histoire, du côté des méchants.

Le maudit poste de professeur de défense contre les forces du mal se retrouvant de nouveau vacant, c’est elle qui l’occupera. Dont sa méthode d’enseignement est pour du moins atypique. Surtout dans un cours censé apprendre à se défaire de maléfices et de créatures maléfiques en tout genre. Elle interdira l’utilisation de la baguette magique. Aucun sortilège ne saura enseignée. Au lieu de ça, faut se contenter de lire un manuel et recopié bêtement ce qu’elle dicte. Cela fait très mordu comme méthode d’enseignement non ?

Gare à celui ou celle qui causera s’opposer à elle. N'est-ce pas pas Harry. Sinon, c’est une saison de copie de ligne avec son propre sang qui vous attend. Histoire que la punition soit graver dans la chère. Personnellement, j’adore la détester. Elle n’est pas une méchante nuancée d’une tragique histoire. Non, elle est méchante, car c’est sa nature. Cela fait du bien d’avoir un tel personnage au lieu de toujours avoir ces fameux méchants, car ouin ouin j’ai souffert. S'il n'y avait pas eu lieu d’un certain événement, elle aurait sûrement piqué le beau rôle de vous-savez-qui. 

Je trouve que pendant les quatre premiers tomes, le grand méchant n’a pas était si impressionnant que ça. En dehors de la deuxième année, on peut pas dire qu’Harry ai eu de grande difficulté à en réchapper sans aide extérieure. Surtout que ce n'était pas Voldemort en personne, mais un souvenir de lui-même. Même sa résurrection ne m'a pas temps impressionné que ça. Je reconnais qu’Harry était en grande difficulté, mais il ne faut pas oublier qu’il était diminué après son séjour du labyrinthe de la troisième tâche. Il aurait fallu attendre son affrontement contre Dumbledore au Ministère de la magie pour se rendre compte à quel point, il est dangereux. Le duel était tout simplement impressionnant ! Le lieu volé en éclats, des sortilèges de plus en plus impressionnant était utilisé au point que la tension était palpable. Même sur papier, cela reste l’un des plus intenses affrontements à mort. Un événement qui marqua probablement à jamais le jeune lecteur de 8 ans que j’étais.

Je pourrais continuer à tergiverser pour une bonne dizaine de paragraphe (sans rire). Mais, la critique partirais dans tous les sens. Tant y a de choses à dire, d’évolution de l’avis qui restera toujours très positive de se paver, tant il est fascinant. Je me force donc à la conclure. Cette histoire fascinante pour les uns et ennuyeuse pour les autres, restera à jamais le tome de la saga Harry Potter que je préfère. Lus en français depuis maintenant à plusieurs reprises depuis maintenant 20 ans après ça sortie ; je n’éprouve aucun ennui. Pourtant, les chapitres, je les connais par cœur. Même en basculant sur l’édition américaine, il m’est impossible de m’en passer. Au point que c’est difficile une fois arrivée à la dernière page du dernier chapitre pour refermer le livre.