Un auteur que je n’avais jamais lu mais que j’ai eu grand plaisir à découvrir ! Dans ce livre sont regroupés 3 histoires vraies, assez anciennes et plutôt ou totalement méconnues. Je ne connaissais que celle de Percy Fawcett, explorateur de l’Amazonie.
Des thèmes pas toujours faciles à relater mais traités avec un tel brio qu’elles pourraient passer pour des contes à narrer au coin du feu et, comme les vrais contes, elles finissent mal !
La plus brillante et captivante est sans conteste “La Cité perdue de Z”, recherchée pendant des années par Fawcett qui, d’ailleurs, n’en reviendra pas. Sa première expédition date de 1906 et la dernière 1925.
Pendant toutes ces années il a cartographié le Brésil et la Bolivie et a tenu un journal à chaque expédition sur tout ce qu’il voyait. Ami de Doyle, celui-ci s’inspirera de ses découvertes pour le cadre de son roman “Le Monde perdu”.
Les conditions étaient dantesques, difficiles à imaginer plus d’un siècle après, sur un continent où cette région figurait comme zone inconnue. Bien que découverte par les conquistadors au milieu du 16ème siècle, elle demeurait inconnue, dangereuse et difficilement accessible ! A l’inverse de ces premiers explorateurs Fawcett avait une approche plus humaine des tribus autochtones que ses “confrères” ! Horrible et éblouissant en même temps.
“The Yankee Comandant” raconte W.A. Morgan, un américain qui participa à la révolution cubaine et qui semble avoir vécu mille vies en une seule. Entre cow-boy et espion, David Grann en brosse un portrait attachant et certainement réaliste, s’attachant plus à son héros qu’à ses motivations ce qui rend le récit captivant et rocambolesque.
“Chronique d’un meurtre annoncé” était pour moi un contexte totalement inconnu, même si plus proche de nous. La corruption au Guatemala nous était connue mais quant à citer des faits historiques ou politiques, c’était mission impossible. L’auteur déroule une enquête minutieuse sur la puissance d’un homme assassiné. Cela peut sembler antinomique mais il y a ainsi des personnages disparus qui continuent à faire évoluer les choses
Bien que moins captivée par cette histoire, la prose de David Grann ne m’a pas laissé le temps de m’ennuyer même si je n’ai pas gardé grand souvenir de cette histoire.
Un livre que je suis contente d’avoir sollicité sans rien connaître du sujet et de l’auteur et que je vous invite à lire tant la traduction est de qualité et les faits fascinants.
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