De l'inégalité des nouvelles

Une compile de nouvelle...
Mouais.
Mais c'est bien noté sur senscritique (surtout la suite d'ailleurs)!
Bon, ok, allons-y.

L'auteur a du style, il sait s'y prendre, et il flatte les likozer (c'est l'organe du plaisir littéraire (pas la peine de le googler, je vient de l'inventé)), c'est indéniable.
Ses tournures, ses enchevêtrements de mots et de phrases. Il y a quelque chose; quelque chose qui apporte au lecteur, quelque chose qui donne une certaine saveur au récit (un petit goût épicé je dirais).

Bref il a du talent le gars.
Mais, comme le laisse deviné le titre de cette critique, toutes les histoires ne m'ont pas autant plus.
Autant suivre Don Benvenuto était un vrai plaisir, autant l'histoire du Nécromant, qui même si je l’interprète comme un message post-hum de l'auteur à de futur lecteurs, m'a laissé de marbre.
Entre deux, j'ai trouvé la première nouvelle quelque peu ennuyante, même si elle nécessaire pour introduire l'univers.
Les récits du Chevalier à l'épine et du barbare d'Ouromagne était pas mal non plus, et recelait de quelques surprises.
Le récit de Suzelle était marquant, même si il manquait quelque peu d'action à mon goût.
Jour de guigne était assez marrante, mais looongue à démarré, enfin celle avec les appelleurs m'as laissé sur ma faim.

Au final, les nouvelles ne se valent pas toutes, mais l'auteur "tape large" et la diversité des récits plaira à un large éventail de lecteur, je pense.

J'attaque la suite.