une suite logique au tome 1

Le 2ieme tome du cycle de l’héritage a corrigé les deux principaux défauts de son prédécesseur ; le manque d’originalité et la faible qualité d’écriture.

Pour l’écriture tout d’abord, il y a moins de répétitions que dans le premier tome et l’on sent une nette amélioration dans la plume de l’auteur qui semble maintenant avoir trouvé un style plus à lui.
Si la narration dans le premier tome était très classique, ce qui laissait deviner beaucoup d’évènements avant même qu’ils arrivent, l’auteur s’est grandement améliorer de ce côté là

Pour ce qui et de l’originalité de l’histoire en elle-même, il n’y a pas de grand changement, comme dans le premier tome, le tout gentil Eragon cherche la vengeance contre le tout méchant Galbatorix (nom qui m’a toujours fait pensé à un nom de personnage d’Astérix).
Alagaësia, l’univers dans lequel Eragon évolue, reste, lui aussi assez classique, un très grand nombre de règles ont déjà été données dans le livre 1 et il n’est plus possible de les changer mais pourtant Christopher Paolini semble s’être rendu compte de ce point et tente de le changer

L’auteur arrive aussi à créer des personnages plus originaux que dans le premier tome, performance pas très difficile mais tout de même chouette à découvrir.

Le gros problème du livre, selon mois vient dans les incohérences avec les nouvelles règles qui arrivent, sur la magie notamment, transforment complètement des passages du premier tome pour les rendre illogique.
Ce même défaut existe avec les rapports de force et une question que je n’ai cessé de me poser presque tout le long du récit :

Pourtant malgré ces nombreux défauts, j’ai passé un bon moment à lire ces pages, même lors des passages plus lents en évènements.
Je ne comprends pas vraiment pourquoi j’aime autant cette série, peut-être est-ce l’adolescent en moi qui redécouvre cet univers que j’ai tant aimer découvrir qui, comme pour le premier tome, conseille fortement de lire le tome 2 de cette quadrilogie