Alabama en 1960. Dean victime d’un accident de tir au camp d’entrainement pour le Vietnam est ramené chez sa mère dans un état quasi végétatif, entouré de bandelettes, muet ! Sa femme Sarah travaille à l’usine de fusils et rentre pour s’occuper de lui, sa belle-mère étant fainéante et acariâtre !
Selon elle, tous les habitants du village sont coupables de son accident et souhaite qu’ils paient ça. Un jour elle offre une Amulette à un ami de son fils et les portes de l’enfer s’ouvrent !
Avec McDowell chaque démarrage d’histoire est planplan mais écrit de telle façon qu’à chaque petit fait, j’avais l’impression que la peur m’attendait au tournant. Et quand les drames débutent, c’est sans répit mais les moments de violence sont brefs, le reste du temps s’écoule normalement.
Un procédé que je trouve assez angoissant et c’est que l’on attend de ce genre de lecture et je trouve cette façon de faire très subtile et accrocheuse.
La narration d’Hadrien Rouchard est totalement adaptée à cette ambiance de petite ville des années 60 avec ses on-dit, ses ragots, le regard des autres et les suspicions.
J’ai particulièrement aimé le personnage de Sarah, jeune femme submergée par la haine de sa belle-mère mais qui réagit et se révolte.
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