Une perte de temps !

J'ai du lire ce livre pour l'école et que dire d'autre à part que c'était une perte de temps !

On aurait pu croire que ce livre était intéressant de par son résumé... Mais non !
Je m'attendais à ce que les clichés reçus soient contredits mais ça était tout le contraire. On se demande pourquoi Renée fait tout pour entretenir son image de concierge classique si elle la déteste tellement.

Ensuite, Paloma ainsi que Renée ne sont pas du tout réalistes... A croire que Muriel Barbery n'a jamais rencontré d'enfant surdoué de toute sa vie. A titre d'exemple, Renée dit avoir appris à lire d'elle-même alors qu'elle n'avait que cinq ans (pas très vraisemblable si vous voulez mon avis...).
Pour continuer sur les personnages, j'ajouterai que je les ai trouver extrêmement antipathiques du fait que Renée et Paloma se sentent supérieures aux autres car elles sont plus intelligentes qu'eux. C'est pourquoi elles méprisent et détestent tout les autres. Il a tout de même une ou deux exceptions comme l'amitié entre Renée et Manuela mais celle-ci n'arrive pas à racheter tout les passages haineux envers la société, les riches, sa propre famille...
Pour ce qui est du troisième personnage important, monsieur Ozu, on est encore confronté à un personnage stéréotypé. De plus, c'est assez dérangeant de se dire qu'il a fallu que un Japonais apparaisse dans l'immeuble pour que le monde de Renée et de Paloma soit éclairé d'une lueur divine. C'est à croire qu'un homme ou une femme habitant la même région que les héroïnes n'aurait pas eu La CHOSE spéciale ! Non, il fallait absolument que ça soit un étranger (venant évidemment du Japon puisque dans ce livre ce pays est constamment magnifié) car les gens normaux entourant Renée et Paloma ne peuvent bien évidemment pas avoir l'esprit assez ouvert et assez développé pour les comprendre elles !

Enfin, la lecture de ce livre n'a pas été facilitée par le vocabulaire compliqué et généralement inutile. L'auteure aurait du s’abstenir d'utiliser tout ces mots surtout qu'ils n'apportent rien au livre à part de la lassitude de devoir faire constamment des recherches dans un dictionnaire.