C'est la fin. C'est la fin, non pas uniquement de ce livre ou de la saga entière. Mais c'est la fin de toute une amitié à la fois toxique et nécessaire. C'est également la fin de ces descriptions si dégradantes et à la fois si chaleureuses de Naples. C'est la fin de cet attachement à ces (anti?)héros, à ces événements, qui m'auront à tour de rôle révoltée, répugnée, fait rire et sourire, pour parfois même pleurer. Des rebondissements, de l'ambiguïté, et surtout une plume douée pour relater le tout. Des émotions, des questionnements, de l'humanité. Car au final, ils sont humains, ces personnages. Ils ont des qualités, et des défauts. Ils sont capables du meilleur, comme parfois du pire à travers l'influence du filtre de la rivalité, de la jalousie, du besoin de reconnaissance ou de la perte.
Secouée. Voilà l'état dans lequel je suis. Un apprentissage des nuances et des extrêmes de la vie. Merci à Lena, merci à Lila. Et surtout, merci à Elena Ferrante, dont l'identité réelle reste inconnue. Merci pour tous les enseignements relatés et appris. Merci d'avoir fait de moi un personnage du livre, bien qu'externe, jamais mentionné, et observateur uniquement. Merci d'avoir ouvert votre monde ainsi. Merci.