André, 17 ans, vient de perdre sa mère. Le roman s’ouvre sur les obsèques de cette dame morte relativement jeune, après une vie de labeur. Désormais seul, André s’engage chez le forgeron du village pour pouvoir subvenir à ses besoins. Un jour, il réalisera son rêve : il partira en Amazonie, au pays des perroquets. Mais les dures réalités de la vie se chargent de le rappeler à l’ordre : l’Amazonie est encore loin…
L’homme au perroquet vert est un roman court mais intense. Il raconte la lutte de deux vies de misère, misère matérielle pour l’un, affective pour l’autre, la chatelaine riche et hautaine mais solitaire. Deux réalités qui vont se fracasser l’une contre l’autre. Mais le destin est parfois facétieux, Miryam Chirousse en fait la brillante démonstration, dans une langue précise et harmonieuse, qui s’attache aux sensations : la forêt est « pleine de craquements cafardeux », les champs « poudrés de neige. » L’histoire, captivante, le style, admirablement travaillé, tout est là pour faire de « L’homme au perroquet vert » un de mes coups de cœur de l’année.
Je remercie les éditions Buchet Chastel et Netgalley pour l’envoi du service presse.
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