« L’homme qui voulait être heureux » de Laurent gounelle est un roman de philosophie et de développement personnel traitant du bonheur, l’histoire est celle d’un jeune enseignant français nommé julien en vacances à Bali.
Il y entend parlé d’un guérisseur fabuleux, réputé par la qualité de ses soins qui auraient même soigné un ministre. Ainsi, il décide de faire un bilan médical chez ce fameux soigneur et se fait alors consulter par celui-ci.
Le guérisseur se nommant Samtyang lui révèle alors qu’il est en parfaite santé, pourtant celui-ci évoque un malheur profond chez Julien.
Afin de le soigner, le guérisseur entame une conversation avec lui, aborde des élément tels de la PNL, pour convaincre dans un premier temps Julien, au fur et à mesure la conversation en compagnie de Samtyang l'amènera à des conclusion évidentes, il prend alors un plaisir de cet homme et souhaite le revoir pour en apprendre plus, c’est ainsi que Julien troque sa vie par une autre vision de celle-ci.
Le sage Samtyang lui donnera alors des « missions » qui devra accomplir pour évoluer.

Première visite.
Durant cette visite, l’on y apprend que les autres nous perçoivent par notre propre vision de nous même, et non le contraire. Ils sont le reflet de ce que nous sommes, de telle sorte que l’on pousse les autres à nous convaincre de notre perception, un complaisance d'une image négative que nous avons de soi-même (ou bénéfique).
Les croyances ne viennent néanmoins pas de nulle part, ils viennent de croyances empiriques et de jugements de personnes de confiance tels que les parents ou les professeurs
Un professeur pensant avoir un élève idiot, le pousserait à se sentir idiot, et le deviendrait donc. le professeur utilisera des mots plus simples et interagira avec l’élève de manière plus simple, au lieu de cultiver sont intellect avec de la difficulté par exemple, et ce consciemment ou pas.
Alors qu’un professeur instruisant un élève qu’il pense intelligent sera enjoué d’éduquer un élève tel, et fera en sorte de lui être plus utile.
L’opinion du professeur aux propos de l’élève se basant sur des données tel que les avis d’autres professeurs par exemple ou sa propre expérience personnelle peut être erronée, mais pensée, c’est très vicieux.
Ce qui peut différencier le fait que certains on de bons résultats et d’autres de mauvais malgré un professeur par exemple qui hurlerait l’incompétence d’une classe entière sur celle-ci, est la sensibilité.
Les moins sensibles à la critique seraient alors privilégiés.

Seconde visite.
Julien découvre (fin) que les croyances dépendent des dispositions aux perceptions de la vie, que les choses perceptibles sont si vaste pour la perception humaine qu’il est impossible de tout percevoir, c’est en cela que l’homme est subjectif et qu’il ne pourra jamais être objectif, mais à défaut de l’être il peut toujours changer de vision du monde comme l’on changerait de lunettes afin de percevoir les différentes facettes de la réalité.
Néanmoins, le phobique aura tendance à être méfiant en chaque chose, en cela il sera beaucoup plus en sécurité que l’insouciant, qui contrairement au phobique ne ressentirait pas la pression de la méfiance. En réalité la raison n’est du côté de personne dans une argumentation, par exemple tout individu se prétendant intelligent se comparant oralement avec un autre jugé idiot pour x raisons aura raison. L’idiot se prétendant plus intelligent que l’individu le traitant d’idiot aura lui aussi raison.
En cela la critique n’a aucun sens.
Julien est invité à imaginer la vie heureuse dont il rêve.

Troisième visite.
Julien se voit l’obligation de déterminer les obstacles qui l’empêcheraient de réaliser son rêve et il évoque les impossibilités et fait preuve de beaucoup de défaitisme car il doit l'avouer, il ne sais pas comment réaliser sont projet.
La tache qu'il doit alors accomplir est l'escalade du mont Skouwo, chose qu’il ne fera pas.

Quatrième visite.
Julien découvre le placebo, c’est-à-dire que les croyances propres à soi-même avaient des conséquences sur nos sentiments et notre physique que le corps communiquait les croyances que l’on possédait en soi, que ses croyances soient fausses ou non. La confiance rationnellement est illogique par le nombre de possibilités. Quand bien même la confiance serait probable à 99,9 % de chances il y aurait toujours 00,1 % que celle-ci soi infondée, pourtant la folie de la confiance est nécessaire.
La confiance est considérée en générale comme une vertu car sans, l’on reste dans l’incapacité d’agir qui est elle aussi irrationnelle, l’inaction implique l’absence de changements. Ainsi à défaut d’actions illogiques, autant choisir la plus enrichissante et ainsi l’adoptée. C’est un très beau paradoxe.
La folie n’est telle pas la même action répétée inlassablement dans l’espoir de résultats différents ? Or ici cela est impossible de changer le mécanisme qui pousse à être confiant, c’est donc un acte fou.
La chance chose prétendue aléatoire est une opportunité d’accéder aux rêves, ce qui empêchent les rêves d’être réalisés viennent de la précision. Le manque de précision laisse le rêve loin de la réalité et celui-ci semble flou, qui conduit directement à penser à l’inconnu. Celui-ci fait peur, le manque de précision dans l’ambition effraie et pousse celui qui la possède à voir de façon négative et impossible l’accomplissement du rêve.
La peur est l’une des émotions les plus profondément inscrites dans l’être humain.
Le sacrifice est nécessaire, l’on ne peut obtenir le moindre article dans un magasin sans donner une compensation. Si l’on ne paye pas, l’on ne perd rien, mais l’on n’obtient rien non plus (à moins de posséder une arme et ça, c’est autre chose). Chacun voudrait bien posséder l’article en question, mais peu veulent payer, soit parce qu’il pourrait faire autre chose avec cet argent ou bien encore en avoir besoin en cas de problèmes.
C’est avant tout un problème de priorités.
Les priorités ne sont que peut de choses en réalité, que se sois dans une situation A ou l’on serait plus en sécurité, ou une situation B qui remettrait la sécurité en doute, aucune situation ne garantit une réelle sécurité, juste une plus grande probabilité. Alors qu’une situation B semblerait risquée à l’instant présent, même vouée fortement à l’échec, mais bénéfique dans un futur hypothétique la situation A consisterait à agir convenablement, être stable. Cette stabilité se transformerait alors en avachissement, conforté, bercé dans la stabilité de telle sorte que l’on en changera difficilement d’avis par empirisme.
Vint après l’épreuve de Julien, celle d’obtenir cinq « refus » de personnes différentes afin d’expérimenter le « non » qui lui était tant insupportable.
C’est ainsi qu’il tenta à maintes reprises de demander des choses impossibles à diverses personnes, ceux-ci lui répondirent toujours négativement, mais se qu’il réalisa c’est qu’en réalité les autres étaient soucieux de résoudre les besoins de Julien et lui proposaient presque toujours une autre façon de résoudre ses problèmes ou étaient compatissants, il découvrit que la majorité des êtres humains étaient inclinés a répondre au besoin des autres.

Cinquième visite.
Julien apprend que l’argent n'est pas mal en soi, mais le moyen pour l’obtenir ou le dépenser qui l’est. (s’il ne savait pas ça e_e, Jésus)
La réussite n’est point dans le paraître ou le social, mais dans la vie que l’on a en accord avec nos propres valeurs et principes dans le respect de l’autre.
L’or de cette ultime visite, Julien doit alors repartir chez lui et ne peut reporter son billet ni être en retard, il travaille le lendemain même. Celui-ci souhaite rester apprendre du sage et doute la nécessité de son départ. Le guérisseur lui prévient alors que le lendemain, il ne sera peut-être pas présent, doublant le doute chez Julien.

Sixième visite.
Julien décide donc de rester et se rend au temple trouver le sage.
Il découvre que l’homme est absent lui laissant seulement une simple lettre dans laquelle il est écrit « dans la vie il faut toujours faire des sacrifices pour réaliser ses rêves ».

Simpliste, « l’homme qui voulait être heureux » à le mérite d’être court et abordable, direct même dans les messages qu’il souhaite transmettre. Certains faits sont trop souvent oubliés par l’expérience des choses et le manque de recul les concernant, je me suis surpris à plusieurs reprises recommencer la lecture de ce livre tellement il est simple et agréable à lire, loin d’être le livre ultime de développement personnel ou de philosophie celui-ci réconcilie avec la vie.
Kyslegion
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le 16 mars 2015

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