J’ai découvert une plume qui m’a plu. Elle est immersive, fluide et concise. Le travail de traduction rend vraiment bien. La(e) lectrice (eur) est comme une petite souris. Elle (il) s’infiltre dans les différentes scènes. Elle (il) est spectatrice (eur) indiscret(e) et témoin de toutes les étrangetés. Sans doute, est-ce grâce à cela que j’ai été aussi rapidement plongé dedans. Au bout de 10 chapitres, nous nous sommes dit que lire un seul chapitre tous les jours serait compliqué. Le chapitre nous avait à peine happés que l’on devait arrêter notre lecture et attendre le lendemain. Nous nous sommes concertés, nous avons décidé de passer à deux chapitres par jour. Ce rythme était clairement plus adapté. Les chapitres sont plutôt courts dans la première partie et beaucoup plus longs dans la deuxième partie. Je dirais que c’est dommage qu’il ait abandonné les chapitres courts, car ils auraient été appropriés pour nous laisser digérer cette fin et renforcer l’attente.
Dès les premières pages, nous sommes au côté de Newton. Il est étrange. Un épisode impliquant une saucisse m’a déstabilisée et fait pouffer de rire. J’ai cru que j’avais mal lu. Je ne dirais qu’une chose : « quelle considération pour une saucisse ! » Puis les pages défilent. La lecture est fluide. Newton intrigue, son étrangeté fait sourire et déstabilise. Parfois, je me disais, mais les humains qui interagissent avec lui sont soit aveugle, soit idiot ou les deux !
La suite de ma chronique :
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