Prenant de moins en moins de plaisir avec les thrillers/polars qui, à force de toujours appliquer les mêmes recettes, ont fini par me lasser, j’ai, l’année passée, pris la décision de délaisser le genre. Cependant, ayant toujours quelques romans de ce genre dans ma PAL, il m’arrive encore d’en lire un de loin en loin. C’est ainsi que je me suis retrouvé à lire L’Illusion, pour amoindrir ma PAL plus que par envie.
Mais un choix par défaut peu s’avérer une bonne surprise, et je dois avouer que ce roman m’a réconcilié avec Maxime Chattam, un auteur qui, après m’avoir procuré de nombreux frissons à ses débuts (la scène du cadavre accroché dans la forêt avec du fil du pêche – ou du fil barbelé, je ne sais plus – dans Prédateurs me hante encore des années après), m’a quelque peu laissé dubitatif avec ses derniers romans – enfin, les derniers que j’ai lus, car j’ai arrêté de le lire systématiquement il y a quelques années déjà. Mais aujourd’hui, j’ai de nouveau pris un grand plaisir à me laisser berner par l’auteur valdoisien.
Car même si j’ai tiqué devant certains gimmicks (les bien trop nombreuses réflexions in petto du personnage principal), je me suis laissé embarqué avec gourmandise dans le récit, diablement porté par la playlist conseillée par l’auteur en début d’ouvrage (la partition composée par Chris Bacon pour la série Bates Motel est somptueusement flippante). J’ai enchaîné les chapitres avec envie (OK, le coup du cliffhanger en fin de chapitre, même en en abusant, ça fonctionne à chaque fois !), et j’ai eu beaucoup de mal à le poser pour vaquer à d’autres occupations, voulant connaître rapidement le dénouement – un dénouement qui vaut son pesant de cacahuètes, croyez-moi !
Un livre parfait pour les fêtes !