Depuis longtemps, je vois passer des Musso et me dit que ce n’est pas pour moi mais cette fois ci, je tombe sur ce bouquin dont la couverture est attirante. Je tente.
Et bien j’ai appris plusieurs choses :
D’une part, Guillaume Musso n’aime pas Hidalgo, il n’aime pas les bobos, il n’aime pas le Masque et la plume et il a des idées bien arrêtées sur le « bon Paris » et le « mauvais Paris».
Deuxièmement, il essaie de mettre des références mythologiques dans son livre mais c’est bancal.
Troisièmement, son personnage principal est antipathique, irrespectueuse, je m’en foutiste voir carrément ripou durant tout le livre. Ses seules qualités sont d’être pugnace et cultivée (parce qu’elle a fait hypokhâgne mais on ne saura rien de son background ni de ce qui déclenche l’événement initial).
De façon générale, la plupart des personnages sont très agressifs (à croire que c’est dans le package du flic des années 2020) et Guillaume Musso a horreur de la bureaucratie : pourquoi respecter les droits et les lois quand on est flic ? Tout est permis: menaces, intrusions, soudoiements, utilisation abusives des biens d’autrui voir vol (la montre par exemple) bref un bien belle image de la police…
Quatrièmement, le nombre d’incohérences dans le scénario est affolant. Rien ne va. Les personnages prennent des décisions ridicules
« J’ouvre à un inconnu déguisé en satyre père Noel à 23h parce qu’il me livre un colis alors que je sais que ma situation est très compliquée en ce moment »
Ou des « coups de chance » incroyables
Visiblement à Paris il n’y a que 2 librairies et un marchand de montre.
Je n’ai pas tout relevé, il y en a trop mais ça en devient comique par moments.
Et puis il y a tout ce qui reste en suspend.
On n’apprendra rien de Roxane, on ne saura rien des antagonistes réels de l’histoire.
Il n’y a même pas de vrai dénouement.
Un exploit.
C’était mon premier et mon dernier Musso.