le 21 avr. 2025
Ce que les femmes désirent
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Plus de dix ans après Americanah, Chimamanda Ngozi Adichie nous revient avec un pavé de 656 pages, qui nous convie à des allers - retours entre le Nigeria et les États-Unis, pour quatre jeunes femmes en quête d’amour, alors que sur le monde s’annonce la pandémie et ses conséquences. Omelogor, Chiamaka, Zikora et Kadiatou auront tout à tour leur temps de confidences. Indépendance, relations avec les hommes, place des femmes noires dans la société, chacune décortique sa situation de trentenaire. Une mention spéciale pour Kadiatou, l’homologue littéraire de Nafissatou Diallo, cette jeune femme de chambre agressée par un politicien français, dont l’autrice a repris la tragique histoire pour l’incarner à travers ce personnage émouvant. C’est même celle qui provoque le plus d’émotions dans ce texte, un peu bavard.
Malgré l’alternance des narrations, et l’importance des sujets traités, on a une impression de dilution et la sensation d’avancer très, très lentement. L’ennui pointe rapidement au coeur de la narration et seuls les changements d’interlocuteurs redonnent un peu d’intérêt au propos, pour vite s’enliser à nouveau dans le discours ambiant. Je me suis même endormie à de nombreuses reprises !
C’est sans doute une question de forme car les sujets traités sont primordiaux et les punchlines ne manquent pas. La cause du féminisme, la traque du racisme qui se manifeste là où on ne l’attend pas, le poids des traditions sur la vie des femmes modernes, la place des mères, ou l’irruption de la maternité chez des femmes élevées pour être libres de leurs agissements et qui découvrent la complexité l’avoir un enfant…
Tout cela est admirablement amené mais un peu de concision n’aurait pas nui, bien au contraire. La dernière page tournée, on a une impression de noyade dans un océan de réflexions générales et le risque est grand qu’il n’en reste pas grand chose. J
e resterai donc sur les excellents souvenirs de l’Autre moitié du soleil et d’Americanah et laisserai celui-là tomber dans l’oubli.
Créée
le 21 juin 2025
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