Mon amie Cathy m’avait donné très envie de découvrir cet ouvrage. Elle m’en a parlé à plusieurs reprises, et sa chronique a fini de me convaincre. Enfin, je remercie les éditions du Livre de Poche pour l’envoi de ce livre.
Tout d’abord, il faut savoir que L’Invention de Hugo Cabret est une œuvre très originale de par sa construction. En effet, Brian Selznick est non seulement un auteur qui nous relate une histoire en parvenant à nous immerger dans son récit grâce à ses talents de conteurs indéniables, mais il est aussi un brillant illustrateur. Ainsi, il a fait un choix très audacieux en nous proposant une double narration, tantôt traditionnelle, tantôt avec des dessins, qui prennent alors la place des mots le temps de quelques pages. Nous obtenons par conséquent un mélange savamment dosé, qui offre une portée très différente des ouvrages que l’on peut habituellement avoir entre les mains, car parfois notre imagination travaille suite à ce qu’on lit, à d’autres moments par rapport à ce qu’on voit.
Nous faisons donc la connaissance d’Hugo Cabret, un adolescent de douze ans qui vit dans une gare parisienne aux environs des années 1930. Il est livré à lui-même, remonte les horloges de la gare pour garder son logement, et subsiste grâce à de menus larcins. Plus ou moins par hasard, il va se rendre compte que l’automate qu’il tente de réparer depuis le décès de son père a un message à lui délivrer, et en compagnie d’Isabelle et d’Étienne, ils vont se donner pour mission de lever le voile sur ce mystère, en étant bien loin de se douter de l’incroyable découverte qu’ils vont faire.
Brian Selznick nous offre ici une galerie de personnages qui séduira le lecteur, avec des secrets qu’ils souhaitent dissimuler, des adjuvants qui vont essayer de leur venir en aide et de se libérer d’un poids bien trop lourd à porter, et bien sûr, quelques individus qui vont – sans forcément le vouloir – risquer de leur mettre des bâtons dans les roues.
L’Invention de Hugo Cabret, c’est également une immersion dans les couloirs d’une gare de la capitale dans la première moitié du XIXe siècle, et j’ai beaucoup apprécié l’ambiance qui s’en dégageait, avec les différents commerces, ce garçon qui remonte les horloges. Cette immersion dans le passé est aussi l’occasion de revenir sur les débuts de l’histoire du cinéma, illustrée par quelques images extraites de films appuyant le propos.
Je recommande vraiment au plus grand nombre de se laisser séduire par ce livre. Les adolescents y trouveront une belle intrigue, et les adultes ne pourront qu’admirer l’incroyable travail de l’auteur (que je vais continuer de découvrir) !
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