Bouleversant

Je viens de terminer ce roman , je ne serais dire dans quel état d'esprit je suis.Le début de l'histoire, est extrême dure , violente au delà de notre imagination, un reflet d'une réalité peu connu pour moi,celui du génocide du peuple d'Arménie.Ce que je connaissais , était sur les dire de Monsieur Charles Aznavour, c'est totalement lamentable. Un génocide , pratiquement oublié,à travers notre histoire.Un génocide qui a été une vraie boucherie, et je exagère pas un utilisant ce mot. L'auteur nous plonge au plein cœur du conflit. Nous faisons la connaissance de deux petites filles,Axarie âgée de 10 ans et de sa petite sœur Haiganouch âgée de 6 ans.Deux âmes d'enfants qui vont vivre une horreur, un cauchemar, pas assez de mot pour dire mon ressenti, celui d'assister à la mort de leur mère . La petit Haiganouch deviendra aveugle. A ce moment ses yeux seront ceux de sa sœur, elle ne la lâchera pas, il ne reste que plus quelle. Elles vont gravir, affronter, leur peur, connaitre la famine , et la soif, elles vont aller de l'avant , éviter tous les obstacles qu'elles trouveront. Axarie est une force de la nature il faut qu'elle se montre forte pour sa sœur.Elles vont être recueillies, par leur oncle, qui les vendra comme esclaves. C'était , en quelque sorte,ce qu' il pouvait leur arriver de mieux. Durant leur parcours, elles vont connaitre la violence des hommes, certains qui se servent des femmes comme moyen pour assouvir leurs pulsions sexuelles, c'est immonde, un moment de malsain, dérangeant pour moi. Plus nous avançons dans la lecture, plus nous subissons un changement de situation un sentiment de tomber dans un roman romantique , ce qui m'a dérangée. Je pense que l'auteur,aurait du développer plus en profondeur l'histoire du génocide, non que je sois friande de massacres, mais pour mieux connaitre , mieux comprendre cette partie historique. Est- ce voulu ou pas?, L'auteur met bien en évidence , la souffrance, la colère, la haine, la fuite, mais il y a toujours un brin d'espoir, à aller vers un monde meilleur, rien ne peut être pire. L'auteur nous plonge dans les méandres de la folie humaine. Comment peut-on faire des atrocités pareilles,sans aucun sentiment sans aucun état d'âmes. La deuxième partie romanesque, peut faire passer un message, celui qu'il faut avancer, ne pas s'apitoyer,nous prouver que la bienveillance, la résilience peut-être vraie, une ode à la vie, à l'amour.La référence du titre est fort,c'est ce que j'ai ressenti , au plus profond de moi. Ces deux enfants tatouées d'un oiseau sur la main,une marque indélébile,une union éternelle, qui les suivra à vie. On ne ne peut pas oublier, mais une représentation d'un monde meilleur où le mot génocide n'existe pas. A travers ce roman,l'auteur nous raconte un pan de sa vie, celui de sa grand-mère, lui Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian. Il nous offre un roman émouvant, bouleversant, tragique , une épreuve dure à faire, celui de mettre par écrit tous ces malheurs, mais il y a beaucoup d'amour.C'est la force de cette histoire. Le coté romantique a ralenti ma lecture, beaucoup moins d'enthousiasme à reprendre le roman une fois poser. Je pense lire le deuxième tome, mais pas tout de suite. L'auteur nous laisse sur notre fin , avec la rencontre d'Hitler, et cette approche de la seconde guerre mondiale, un nouveau tournant dans cette histoire. A vous de le lire et de faire votre propre opinion.