Peut-être pas le meilleur, mais ça reste du Bergounioux pur jus... Les thèmes habituels de son œuvre (l'enfance en Corrèze, l'émerveillement face à une nature insondable, la quête identitaire lestée de déterminants sociaux,...) naissent à travers les yeux d'un enfant de 11 ans, conscient de n'être plus assez novice pour adhérer spontanément au monde qui l'entoure, et pourtant désireux encore de s'y fondre en totalité. On évite, et c'est tant mieux, le récit rétrospectif à la Pagnol, où le vieil homme sage porte un regard mi-amusé mi-condescendant sur l'enfant naïf qu'il a cessé d'être. Et puis il y a la prose magnifique de Bergounioux, sèche, précise et cristalline.

schiz0id
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le 10 juil. 2017

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