Fiche technique

Auteur :

Georges Simenon
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : FrançaisParution France : 1955

Éditeurs :

Presses de la Cité, Le Livre de Poche
ISBN : 9782253127253, 9782253127253, 9782258028272

Résumé : L'existence de Walter Higgins ne se distingue en rien de celle de ses voisins. Dans son quartier élégant de Maple Street, tout est standardisé : de la maison à la tondeuse à gazon, sans oublier la voiture, le tout acheté à tempérament. Une satisfaction manque cependant au bonheur de Higgins : son admission au Country Club dont les membres, notables de la cité, semblent s'ingénier à lui interdire l'entrée. Cette année encore, une boule noire s'est introduite dans le vote. Cette boule noire devient la hantise de Higgins. Malgré sa position honorable, il s'imagine méprisé de tous, même de sa femme et de sa fille aînée qui pourtant l'aiment et le respectent. À l'occasion d'une réunion de groupe scolaire où il siège comme membre du comité, il s'oppose à un projet défendu par le clan auquel il rêve d'appartenir ; au terme de ce qu'il prend pour une révolte, il donne sa démission de trésorier. Son attitude lui vaut l'admiration de sa fille, mais provoque l'inquiétude de son épouse : a-t-il pensé à sa famille ? N'a-t-il pas risqué sa situation ? La ville semble oublier son esclandre, mais d'autres ennuis surviennent quand même : sa mère, Louisa, kleptomane et soûlarde, s'est enfuie de l'institut où son fils l'avait placée. Higgins part aussitôt pour la rechercher et apprend qu'elle a été fauchée par un bus à Oldbridge, la ville où il est né. En décidant de mourir en face de la cité ouvrière où il a passé son enfance, n'a-t-elle pas voulu lui jouer un dernier tour malveillant ? Bien que choqué par ce drame vécu dans le souvenir de son enfance minable, Higgins se rend compte qu'il a franchi une nouvelle étape et constate que ses concitoyens ne sont pas restés indifférents à son épreuve. Désormais, il conformera sa vie d'homme à ce que la société attend de lui. Peut-être ainsi méritera-t-il qu'un jour on le sollicite d'entrer au Country Club...