La Délicatesse du homard par Virginie Panda

« Elle est partie aussi loin qu’elle a pu, pour rejoindre le début du bout du monde… et venir s’échouer au pied d’un rocher face à la mer d’Iroise.
Elle dit s’appeler Elsa.
Elle ne veut pas qu’on lui pose de questions.
Qui est-elle ? Que cache-t-elle ?
Et lui, que cache sa rudesse ? Lui qui l’accueille sans même savoir pourquoi … »


François est directeur de centre équestre. Lors d’une promenade sur la plage à cheval, il découvre une femme allongée vers un rocher. Il hésite longuement sur la marche à suivre. Que va t’il faire d’elle ? Surtout que François est plutôt un homme bourru, peu sociable. C’est un célibataire endurci. Malgré cela, il décide finallement de la ramener chez lui.


Elsa ne veut rien dire sur elle. Elle reste des jours cloitrée dans sa chambre. François essaie de lui poser quelques questions, mais Elsa se braque à chaque fois. Elle est très fragile et cache un lourd secret.


Puis peu à peu, Elsa commence a découvrir l’environnement de François, principalement les chevaux. Elle donne un coup de main à François puis apprend malgré sa peur à monter à cheval. Elle se reconstruit doucement. Elle réapprend à vivre et à lacher prise.


C’est un roman bouleversant ou on a affaire à des personnages blessés par la vie. On apprend les secrets d’Elsa au fur et à mesure. Les révélations vont crescendo. Le plus dramatique à la fin. Celle-ci est très belle et chargée en émotion.


Même si on peut deviner quelques points de l’histoire, le roman en reste assez addictif. On a envie de découvrir le passé d’Elsa. Les chapitres sont courts et l’écriture entrainante. J’ai préféré la deuxième partie du livre riche en révélations (Même si le côté dramatique est un peu poussé). La première partie était un peu lente. L’autre point intéressant du roman, était le changement de narrateur. Les voix d’Elsa et de François se croisent. Cela permet de connaitre les différents points de vue. Et enfin, j’ai apprécié que ce roman se déroule en Bretagne. La description des paysages me faisaient envie.

Watson
8
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le 25 oct. 2021

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Virginie Panda

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