Avant que l'on me soupçonne d'être un "anti-Dicker", autant préciser que j'étais vraiment curieux de lire cette disparition de Stephanie Mailer car j'avais apprécié La vérité sur l'affaire Harry Québert.
Sauf que ce roman ressemble bien plus à un énorme caprice d'un adolescent qu'à un véritable roman.
Sérieusement, qu'est-ce que c'est que ce truc Joël ? Non, tu n'es pas là pour rendre tes comptes avec la critique. Tu as reçu des prix, tu as des lecteurs, tu n'es pas là pour être aussi caricatural sur la critique "personne ne va voir donc c'est bien dit la critique". Stop ! C'est d'un grotesque qui frise la stupidité. Que viennent faire les histoires complètement annexes de l'intrigue ? Elles sont toutes inutiles et alourdissent ton roman, Joël. La palme vient au passage sur les grands-parents qui humilient le policier. Mon dieu, j'avais l'impression de lire une rédaction d'un petit 6e sur le thème "Des Thénardiers modernes en 10 pages interligne 1,5". Et encore, par un élève assez médiocre en français.
Non, ce livre est un foutage de gueule. Je ne suis pas Sherlock Holmes, loin de là, mais difficile de ne pas se trouver très futé quand on voit l'idiotie des policiers. Le petit tour de passe passe révélé page 480 environ, on le comprend à la page 20. Ce qui fait que pendant 460 pages on n'attend qu'une chose, c'est que les policiers arrêtent d'enquêter là où il ne faut pas, pour enquêter là où il faut VRAIMENT chercher.
J'ajoute, Joël, que la résolution de ton affaire est pompée sur un livre bien connu, surtout qu'il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique encore plus connue.
Bref, je me suis farci 640 pages d'un caprice j'ai eu l'impression. Celui d'un auteur qui boude après des critiques, qui se permet de faire n'importe quoi, de ridiculiser des personnages ainsi que la fonction littéraire.
Un ratage complet.