Orwell reste pour moi un grand maître en matière politique. L'homme a beau avoir écrit son roman il y a près de 80 ans, La ferme des animaux semble tristement toujours être actuelle.
Il commence par une petite ferme tenue par un homme autoritaire qui, comme tout fermier, exploite ses animaux pour en obtenir du lait, des œufs ou de la viande. Jusque là, vous allez vous dire, rien de plus normal.
Le problème s'impose alors. Les animaux en ont marre de se faire exploiter par leur propriétaire et veulent leur indépendance. Un renversement a lieu. Le fermier fuit. Les animaux se pensent libre. Du moins, un temps.
Rapidement, les cochons font la loi. Et un en particulier : Napoléon. Cochon d'abord sympathique, le lecteur va vite se rendre que s'il porte le célèbre nom de Bonaparte, ce n'est pas pour faire joli. Bien au contraire.
Napoléon instaure sa dictature porcine, imposant les dix commandements de la ferme qui sont mystérieusement modifiés par un inconnu. Des décapitations, mises à mort ou d'atroces tortures sont exécutés sur les citoyens. Peu à peu les morts sont innombrables.
Orwell était un visionnaire dans la matière et me permet toujours de m'amener un angle nouveau de la politique qui me rappelle toujours un peu plus les jours sombres que nous vivons actuellement.
Je recommande ce chef-d'œuvre à toutes personnes qui veulent essayer de comprendre un peu le monde auquel nous avons à faire pour éviter de subir d'autres Napoléon, ou du moins, essayer de comprendre ce que cela peut impliquer de mettre une personne au pouvoir.