J'ai vraiment subit cette lecture. 700 pages, c'est long, mais je n'avais pas d'autres livres sous la main, alors je les ai lu.
L'univers est pourtant intéressant, et pour le moins original.
Mais tout le roman tourne autour de ses personnages, et c'est là où le bât blesse : ils sont presque tous détestables, misogynes, beaufs... Certes, c'est le choix de l'auteur de nous présenter une horde horripilante, ce qui nous rend agréable les moments où l'un de ses membres est enfin emporté par un syphon ou une bourrasque. Mais cela reste un choix discutable.
Et puis, vouloir écrire un livre se focalisant sur 23 personnages, cela présente aussi des désavantages : puisqu'il ne peut consacrer que quelques lignes sur chacun d'eux, Alain Damasio ne nous propose que des archétypes de personnages. Le bourrin courageux, la soigneuse fragile, le fou surprenant, etc... A ce niveau, ce ne sont même plus des archétypes, ce sont des parodies.
Dommage. D'autant qu'encore une fois, l'univers dépeint promettait pleins de mystères et de découvertes. Mais je fréquente déjà trop de beaufs dans la vraie vie pour m'en farcir dans mes romans.