Cette fiction aux allures d’allégorie fait immédiatement penser à L’homme-dé de Luke Rhinehardt, roman auquel il est fait allusion au cours du récit.
Charles Roux charge son personnage d’un bât d’addictions et l’homme, emprisonné par les mécanismes de son fonctionnement neurologique tente d’assouvir ses désirs en alimentant son circuit de la récompense.
Malheureusement, l’addiction satisfaite s’auto-alimente dans un cercle infernal incontrôlable. Du jeu à l’alcool, en passant par le sexe, l’homme tente de s’échapper pour mieux retomber. Le jardin des délices côtoie l’enfer, sans issue possible.
Avec une écriture flamboyante, Charles Roux confirme son talent d’écrivain, dans un univers très personnel qu’il avait déjà bien campé dans Les monstres. Le flux des mots construit un monde unique, très original, où transparait la nature humaine dans ce qu’elle a de plus complexe.Beaucoup plus court, mais aussi plus concentré que le roman précédent, La maison de jeu se dévore avec une réelle addiction !
A suivre …sans modération !