La Marque du Corbeau

Critique de Blackwing - Tome 1 : La Marque du Corbeau.

La Marque du Corbeau est le premier livre de Ed McDonald, et pour un premier essaie, chapeau bas.

L'intrigue :
L'intrigue de La Marque du Corbeau est d' une grande qualité, nous maintenant dans un suspense constant.
L'auteur utilise très fréquemment des ellipses dès qu'une longueur ou un temps mort ce présente, ce qui permet une lecture très fluide, quoi que cela peut donner un effet haché et décousue au récit, quand les chapitres se suivent sans trop de transition.
L'intrigue commence vite, très vite même car elle ne laisse que très peu de temps a l'auteur pour exposer son univers qui est forcé de lâcher assez malhabilement des gros paquets d'informations pour expliquer son univers qui est, on le verra, complexe et dépaysant.
La fin est excellente, surprenante et formidablement épique, seul un élément est assez attendue (la transformation de Ezabeth).

Les personnage :
Les personnages sont le point faible de ce roman. Les deux personnages principaux, Ezabeth et Ryhalt, sont très clichés, et l'auteur prend peut de temps pour les développer. Ryhalt est l'archétype du mercenaire cynique et désabusé, et Ezabeth est a peine développé, tout ce que l' on sait ou presque c' est son amour pour les sciences. On a du mal a s'attacher a eux .
Toutefois, les personnages secondaire sont plutôt bien réussis, j'ai beaucoup aimé le Marshal et le prince Herono, de même pour Otto, le frére de Ezabeth ou les frères d' armes de Ryhalt. Ils sont détaillés et attachants. Hélas ça ne comble pas le vide fait par les personnages principaux.

Univers :
L'univers est le point fort du livre. C' est d'ailleurs fort dommage qu'il soit si peu développé.
Le mélange des genre, entre fantasy et post apo le rends remarquable et originale.
L'inspiration germanique du Dortmark est bien vue, et les descriptions de la Désolation et des bêtes qui y grouillent sont passionnante, la rivalité Roi des Profondeur/Sans-Nom est très intéressante, et un peu moins manichéennes qu'elle en a l'aire . C' est assez rare les univers de fantasy que les être les plus puissants de l'univers sont a la fois aussi actif et partie prenant de l'histoire tout en restant mystérieux et inconnu.
Mais la très grande force de cette univers, c' est le magicbulding . La magie est considéré comme une ressource créé par les magiciens qui permet de faire fonctionner des moteurs, et je trouve cette idée géniale. C' est innovant et ça permet plein de possibilités très intéressantes. C' est d'ailleurs le côté de l'univers le mieux exploité par l' intrigue.

Le Style :
Le style de Ed McDonald est très simple, fluide et efficace. Il dessert l' histoire comme il faut sans toutefois rajouter de plu value.

Conclusion :
La Marque du Corbeau est donc un roman originale, a l' intrigue haletante et bien menée, avec un univers innovant et passionnant bien que moins développé dans ce tome qu'il ne le méritera. Les personnage sont archétypaux et peu approfondis, et le style et efficace sans être excellent.