Fiche technique

Auteur :

Michel Bernanos
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : 1967Langue d'origine : FrançaisParution France : mai 2008

Éditeurs :

L'Arbre vengeur, Le Livre de Poche, Pauvert, La Table Ronde
ISBN : 9782710330516, 9782710330516, 9782710302087

Résumé : Un galion perdu sur les océans. Des brutes en proie a la famine, à l'alcool et à l'autodestruction. Puis les éléments déchaînés par un cyclone sans précédent infligent au navire les derniers tourments, avant de l'engloutir dans une atmosphère de fin du monde. Commence alors la nouvelle vie des deux naufragés, un vieux matelot et un jeune mousse - le narrateur.Échoués sur une terre sinistre et inhospitalière, où la figure de l'homme n'apparaît plus que gravée dans des statues, ils entreprennent l'ascension de la formidable montagne rocheuse qui se dresse devant eux, mettant leur espoir dans l'au-delà. Une montagne dominatrice, dont l'irradiation et les voix souterraines subjuguent les arbres de la forêt. Les deux compagnons en atteindront-ils le sommet ? Parviendront-ils à la terre promise ?Poète et auteur fantastique, Michel Bernanos (1923-1964) utilisa des pseudonymes pour se démarquer de son père, l'écrivain Georges Bernanos. On lui doit notamment un cycle fantastique et initiatique inspiré par deux séjours au Brésil entre 1938 et 1948, centré autour du roman La Montagne morte de la vie. La plupart de ses oeuvres ont été publiées à titre posthume.Préface de Stéphane Audeguy. Postface de Dominique de Roux.Extrait du livre :Je venais tout juste d'atteindre mes dix-huit ans, lorsqu'un soir, après boire, la main d'un ami guida la mienne pour signer un engagement d'une année sur un galion.Mes souvenirs relatifs à ce qui devait être le départ d'une aventure effroyable sont très vagues, pour ne pas dire nuls. En fait, je ne repris vraiment contact avec la réalité que le lendemain matin. Ma surprise fut grande, alors, de me retrouver couché de tout mon long sur la dure, accueilli par le bleu du ciel profond. J'aperçus ensuite des voiles que gonflait doucement un vent léger, puis les petites taches blan­ches de la mer en mouvement se multipliant jusqu'au bout de l'horizon. Au comble de l'étonnement, je regardai autour de moi, quantité de cordages s'y trouvaient lovés, des