le 9 août 2015
Une belle lecture.
Paris, mai 1897. Le Tout-Paris, en effervescence, se donne rendez-vous au Bazar de la Charité pour « la plus mondaine des ventes de charité ». Dans un hangar, les plus grandes dames de l’aristocratie...
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En 1897 eu lieu un événement tragique qui marqua fortement la vie parisienne. Un terrible incendie se déclare au Bazar de la charité, une vente aux enchères au profit de bonnes œuvres. Les femmes qui y périrent ou en ressortirent terriblement blessées, furent des femmes de la haute bourgeoisie. Nous suivons deux femmes, un peu en marge de leur milieu, qui vécurent de plein fouet cet événement. L'incendie va profondément changer leur vie et modifier les relations entre les personnages.
Ce roman est absolument passionnant. On est happé par l’histoire et les cinq cent pages défilent à une vitesse folle. On suit plusieurs personnages conjointement et une forme de suspense est ménagé. L’incendie les transforme tous profondément, ils prennent des décisions qui modifient leur vie et leur font revoir l'ordre de leurs priorités.
Mais le plus intéressant ce sont les personnages féminins, notamment Violaine et Constance. Violaine est une jeune veuve qui vient de perdre un mari dont elle était profondément amoureuse. Face à des beaux-enfants qui la détestent, elle tente de se trouver une place dans le milieu mondain afin d'assurer sa position. Constance, trop consciente des injustices qui l'entourent, tente de trouver une réponse dans la religion. Sa mère cherche à la pousser vers un mariage mais cette dernière a d'autres aspirations. Toutes deux tentent de choisir leur voie avec les armes dont elles disposent. Dans une société très patriarcale, elles œuvrent avec pour seule ambition de réparer une injustice.
Ce roman est touchant car il nous montre avec précision la condition des femmes au 19ème siècle. De plus le tout est porté par une langue magnifique et engagée.
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Créée
le 27 sept. 2017
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